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Stage régional 2015 - GD 86

STAGE REGIONAL

Avril 2015

 

LUNDI 27 :

 

Présents : Jessy, Véronique, Christine, Annabelle, Barbara, Muriel, Anna , Martine / Philippe, Blandine

 

Intervention sur la communication non-violente (Valérie Gauzolino)

Présentation : « Communication consciente » : 2 thématiques : sensibilisation à la communication non-violente (processus enseigné par des formateurs certifiés or Valérie n’est pas formatrice là-dedans) et bienveillante et de l’autre non-violente.  Elle puise dans d’autres sources.

Info : Conf. « GIP » sur la concentration 

Valérie : master 1 en sciences de l’educ, s’est formé par des lectures et des stages de comm non violente auprès de l’assos, elle est coach personnel

Tour de table des attentes et parcours de chacun.

Avoir conscience ce qui se passe chez moi avant de m’interroger sur ce qui se passe chez l’autre. Notre culture judéo-chrétienne nous amène à distinguer les choses en bien/mal (le chacal) alors que les choses pourraient être plus ouvertes (chez la girafe).

Le chacal : C’est un type de langage lié au jugement, manipulation, aux étiquettes sociales

LA girafe : comme elle de grande taille, elle a beaucoup plus de recul vis-à-vis des choses. Elle observe sans juger, curieuse. Elle a un cœur de 11kg, donc elle est guidée car cet « énorme cœur ». C’est la langue du cœur.

Cf. édition Esserci : albums jeunesse sur la communication non-violente (les 4 étapes du processus Observation-Sentiment-Besoin-Demande de Marshall Rosenberg).

La comm non-violente c’est un langage qu’on a déjà en nous. Petit à petit l’enfant se voit presque obligé de se caler dans un moule exigé par l’adulte

Cf. la gentillesse du cœur

Cf. Lise Bourbeau écrit sur les 5 blessures (trahison, rejet, abandon, humiliation).

La CNV nous oblige à nous recentrer sur nous. Il faut savoir s’accueillir (se prendre dans l’état où on est)

La météo des sentiments avec les enfants : 4 smiley avec les plus petits. Album la couleur des émotions.  Aide à l’expression des émotions. Que chacun se crée ses propres outils

L’être humain n’est pas tourné vers la culpabilité naturellement mais plutôt vers la responsabilité. Le registre de la culpabilité est un enseignement lié à notre culture.

Difficulté à fortiori en PF car on fonctionne avec les enfants, leurs émotions, leurs relations.

En classe on a du mal à accueillir nos propres émotions d’adulte.

Accueillir le groupe classe dans la classe quand on se sent prêt.

Apprendre à apprécier les choses qui marchent : célébrer ces situations est très important

Mise en situation : observer un point en respirant pour calmer le mental, pour se concentrer.

Lors de colères d’enfants : les entraîner à l’expression de leurs propres émotions. La réception d’une émotion par l’adulte permet à l’enfant de décharger la tension installée.

La clé c’est la respiration, l’écoute du corps.  Même dans un temps où un enfant présente des choses, prendre le temps de respirer profondément.

Apprendre aux enfants à exprimer le STOP lors de situations conflictuelles

Exercice pour calmer son mental : re-parcourir mentalement les dernières 24 heures. Le faire avec les enfants en classe (avec ou non l’appui de supports visuels).

Est-ce que le fait d’être trop focalisé sur les émotions n’engendre pas le fait de développer des comportements centrés là-dessus ?

Ex. dans les conseils de coop, invasion des expressions d’émotion. Penser peut-être à d’autres outils de régulation (les messages clairs) pour gérer cette expression et ne solliciter le conseil qu’en ultime recours.

Que l’adulte pense au cadre qu’il veut poser à ce moment-là.

 

Quelle limite à l’expression de ces émotions ? exprimer, c’est faire sortir.

 

Conclusion : prendre conscience de soi pour pouvoir aller vers les autres.

 

Quoi de Neuf :

Philippe : le congrès à Aix et la fédération à Yssingeaux + stage régional pour 2016 : nécessité de décider ça suffisamment à l’avance pour pouvoir faire appel à des personnes ressources éventuelles et pour en informer les écoles du département. L’OCCE peut être une force pour relayer cette information voire organiser un stage en partenariat.

Donc on décide qu’à la prochaine réunion du GD à L’Improbable Librairie on reparle de ce point et on fixe une période et un thème.

Jessy : contact avec l’ESPER pour une journée de présentation des mouvements à l’ESPE. Voir pour un éventuel RDV à l’ESPE avec les différents mouvements.

Philippe a un contact avec une prof (Diane Escorcia) de l’ESPE pour une éventuelle présentation.

 A suivre…

 

Discussion sur les secteurs et chantiers de l’ICEM : pas besoin d’être un expert pour y participer. Rappel de la possibilité de participer aux revues BTJ et Jmag.

 

Tour de table :

Blandine : Vaux sur Mer en CP.

Véro

Christine

Barbara

Jessy

Philippe

Muriel

Anne : ZIL

 

Choix des ateliers :

-          Lundi soir : projection

-          Mardi matin : communication bienveillante et non-violente + projection

-          Mardi après-midi :

 

 Mardi 28 :

Atelier : communication bienveillante(suite)

 

Difficulté de mettre en place des procédures de résolution de conflits entre enfants quand le nombre d'enfants est trop important : l'apprentissage par les enfants devrait se faire grâce à la présence de tous les adultes.

Nécessité de mettre en place une formation pour les enseignants.

 

Reprise de la discussion sur les conseils qui débordent de critiques plus ou moins authentiques

Véro explique le déroulement de son conseil : les critiques permettent selon elle d'avoir moins de passages à l'acte en classe. Si plusieurs critiques évoquent la même difficulté, elle propose un sujet de discussion là-dessus avec tout le groupe.

Barbara explique qu'elle a arrêté la partie "critique". Les conflits sont alors gérés sur le moment.

Le conseil de coop en PF n'est pas un outil pour la régulation de conflits. C'est plutôt en PI que le conseil permet de mettre en évidence les conflits entre enfants. En PF le conseil est plutôt une institution au service de l'organisation de la classe et du travail qui s'y fait. (cf. L'Educateur de décembre 1976)

 

Est-il pertinent de consacrer du temps à ce travail d'expression des émotions ?

Soyons vigilants sur nos jugements vis à vis des problèmes évoqués par les enfants.

Quand on travaille en PF, on peut estimer qu'on met déjà des structures pour que les enfants s'expriment.

On pourrait penser à un temps en retour de récré pour prendre "la température" de la récréation.

Comment faire un tour des émotions si on reçoit quelque chose d'un peu trop lourd ? comment gérer ça ?

Difficulté vis à vis de l'expression des enfants, ceux qui parlent trop ou ceux qui ne s'autorisent pas.

 

Problème à distinguer les différents moments d'expression dans la classe : Quoi de Neuf pour dire quoi ?