Poursuivant leur idée de créer des girouettes à livrer au vent, les enfants reprennent les propositions du groupe faites au début de l’année (dessins dans le carnet de bord). Au mois de mai, par groupe de deux ou trois, les enfants cherchent des morceaux de ferraille présélectionnés par l’adulte et pouvant être assemblés. En s’appuyant sur les propositions graphiques dont ils disposent (l’oiseau, le tigre, la vache, la voiture, la brebis) , les élèves cherchent des formes susceptibles de les matérialiser. Des discussions ont lieu sur la possibilité d’assembler ces éléments et de trouver des points de contact suffisamment larges, et sur les techniques d’assemblage (soudure, boulonnage). Les éléments disposés sur le sol sont photographiés avant d’être rangés soigneusement dans de grosses caisses ou des sacs, avant d’être envoyés chez le Ferronnier, Monsieur Richard Queudot, qui a accepté de nous aider à réaliser ces sculptures initialement appelées «girouettes_». Leur largeur rendent leur mobilité impossible pour des questions de sécurité. Prévues pour être fixées en haut de la grille d’enceinte, elles pourraient empiéter sur la route très étroite et très fréquentée par les camions qui transportent le foin jusqu’en Italie. Par contre, elles comportent toutes des éléments mobiles (chaînes, éléments suspendus qui peuvent se balancer au gré du vent). Monsieur Queudot vient les fixer un jour d’école et les enfants assistent à cette opération avec beaucoup d’intérêt. Suite : Préparation du chantier de construction
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