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Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : Plans de travail

Dans :  Techniques pédagogiques › organisation de la classe › 
Plans de travail (PdT) → atelier court
 
Quelques conseils pour démarrer (mais vous en faites bien ce que vous voulez!) :
    avoir un temps explicite dédié au PdT dans son mploi du temps (plages de 45 min pour que les élèves aient le temps de se mettre au travail puis de travailler)
    définir son objectif : pourquoi j'instaure un  PdT ? A quoi sert-il ?
    Des tâches simples, connues, d'automatisation
    démarrer progressivement (par ex : autocorrection dans un second temps...)
    PE doit être disponible et la classe doit être dans le calme : éviter de mettre des PdT uniquement pour prendre un autre groupe de travail. Le PE doit être vigilent aux élèves à faible autonomie.
    Différencier par la quantité et/ou la difficulté
    limiter son contenu, faire des choix ! (vous avez appris ça, non?) : textes, libres, exposés, projets, lectures, fichiers maths et français, exercices de manipulation, etc...
    trouver un système pour que les élèves manifestent leur besoin d'aide (Tétra'aide, inscription au tableau...)
 
Deux propositions :
    3 niveaux de PdT (N1/N2/N3) correspondant à 3 niveaux de quantité de travail : les élèves s'engagent au choix sur l'un des 3. Cela permet de déstresser les élèves impressionnés par la quantité par exemple... et aux élèves lents de finir leur PdT.
    Le PE observe tous les soirs les PdT. L'élève a coché le travail qu'il souhaitait faire et il colorie quand celui-ci est terminé.
    Si le travail fini correspond à un fichier autocorrectif : rien à faire pour le PE !
    Si le travail fini correspond à un travail à corrige : le PE corrige !
 
Astuce indispensable : la fiche-fantôme.
              Les élèves ont chacun une fiche perforée et plastifiée avec leur prénom. Il la place dans le classeur à la place de la fiche empruntée pour se rappeller où ils doivent ranger la fiche !
 
Analyse du langage → atelier court
« Présentation du groupe de travail du GD 44 sur l'analyse du langage oral »
 
Un constat :
              Le langage est éphémère, on en garde seulement un souvenir et ces traces écrites sont généralement retravaillées ! On a donc rarement des traces reflétant réellement le langage énoncé.
 
La proposition :
              Retranscrire l'oral « tel quel » pour observer son évolution, pour l'analyser puis proposer des situations permettant de développer les compétences langagières de chacun.
 
Exemple en maternelles :
              Prendre une situation de référence vécue régulièrement par l'enfant (raconter une histoire, la marchande, les présentations, les bilans de journée...) et retranscrire « tel quel » ce que dit chaque enfant. Le faire régulièrement (par semaine, mois ou période selon votre temps libre!). On peut donc observer l'évolution de chaque enfant sur l'année et la présenter aux parents. On peut analyser le langage à partir de grilles d'analyse que vous pouvez trouver sur internet : le site « L'école de mes rêves » - soizikel.