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Quelques données si vous souhaitez élaborer un petit problème de maths pour vos élèves :

Sachant que nous étions 20 adultes dans un atelier du stage Freinet d’Annot, 4 hommes et 16 femmes, et qu’il y a eu 16 prises de paroles des hommes, et 9 prises de paroles des femmes en une heure d’atelier, que pouvons nous en conclure ?

Que l’égalité hommes/femmes, même en pédagogie Freinet, ne va pas de soi.
Que même dans un groupe bienveillant (dédicace spéciale à Jean-Charles), les femmes prennent peu la parole, et la prennent moins longtemps que les hommes.
Que les femmes ont un esprit de synthèse supérieur à celui des hommes, puisqu’elles réussissent à dire leur pensée en moins de temps.
Que quand on le fait remarquer, on sent souvent un peu d’agacement, voire d’ironie chez nos compagnons (pas tous!), mais beaucoup de satisfaction chez nos compagnes.
Mais qu’il est important de le faire de façon systématique à chaque fois que c’est possible, comme nous avons pris l’habitude de le faire depuis quelques temps à l’ICEM

Ce constat, qui a conclu cet atelier, a permis aux stagiaires de prendre conscience de cette réalité, qui est une constante dans tous les groupes de travail, à l’ICEM comme ailleurs.

Et j’ai été très heureuse de constater que, pendant les 2 jours suivants, nos camarades masculins ont tenté de donner suite à ce constat, en surveillant et en écourtant leurs prises de parole.
Et je vais vous faire une confidence : je crois même qu’ils ont réussi !
Merci Sacha, Stéphane, Chris et Léonard !

Brigitte.

La "bienveillance"...

Et oui Brigitte, tu me connais bien...
Tu sais combien ce terme de "bienveillance", maintenant à la mode et utilisé à toutes les sauces, m'agacent !!!
Il sert même aujourd'hui, parfois, à empêcher la discussion, les échanges surtout si les positions divergent :
- Sois bienveillant-e...
- Je te rappelle qu'au nom de la bienveillance...
- Tu n'es pas bienveillant-e...

Finalement, il faudrait presque apprendre à ressembler aux statues de Boudha, le visage affable, souriant...
Bah, je crois que je ne sais pas faire.

Je vais continuer à être bienveillant comme je sais le faire, sans ce sourire aimable, sans les mains en position accueillante mais en continuant à parler, échanger tranquillement mais aussi avec passion !

Bises, Brigitte et à bientôt !