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A propos des présentations finales des ateliers longs...

Présentations finales des ateliers longs :

Atelier maths :
Un arbre dans la neige… arborescence multicolore d’une carte mentale faite par Danièle sur son ordinateur avec un logiciel de mind mapping (iMindMap).
Les participants à l’atelier ont fait une carte mentale sur toutes les directions dans lesquelles ils sont partis, à partir de laquelle ils ont préparé des liens.
On peut ajouter dans les outils de l’enfant le matériel et objets de manipulation (jetons, dés, cartes, cubes, bouchons...), les outils de travail.
Le recueil d’erreurs récurrentes rencontrées en sixième permettrait de lever des ambiguïtés, car les professeurs se sont rendu compte que les consignes et es attentes étaient très différentes en primaire. En primaire on est plus dans la construction, la mesure concrète et la précision qui y est liée, alors qu’en collège c’est la modélisation qui compte.
On travaille avec des schémas (ou images mentales).
Par exemple, pour un triangle isocèle, peu importe que les deux cotés soient réellement égaux dans la représentation (mesurés à la règle), il suffit de l’indiquer par un symbole, par convention.

Atelier sortir :
Une présentation très riche et variée, qui représente le foisonnement vécu durant cet atelier : diaporama, affiches de productions plastiques, chemin d’empreintes de pas découpés sur papier et colorés, fabrication d’objets « TATEX » à adopter (à emporter chez soi), film d’animation, photos, maquette (grès d’Annot) mise en scène, lecture et sonorisation d’une légende (par l’atelier pratiques sonores et musicales), histoire d’Annot (qui s’est auparavant appelé Anoth, un nom latin à rallonge que l’on n’a pas retenu, Anot).

Atelier pratiques sonores et musicales :
Avec Stéphane, Émilie, Céline, Fanny, Nadège, Léonard du groupe « adultes » et Maud du groupe « enfants ».
Composition sonore à partir des trouvailles issues des improvisations, écoute des enregistrements et échanges lors de l’atelier avec lecture du texte libre d’Emilie qui nous fait partager ce qu’elle a vécu lors de cet atelier et mise en espace (chaises des auditeurs autour de l’instrumentarium au centre, pénombre et éclairages dirigés sur certains instruments).
Instruments utilisés : contrebasse fabriquée, ariel, tranches d’ariel, xylophone, cythare, métallophones classiques et expérimentaux, shruti-box, tambour tibétain, octoblocs, crécelles, petits djembés, keze-keze, tambourins, cymbales, cymbalettes, shekere, sanzas, hochets, maracas, grelots, guiros, tubes résonnants, triangles, guitarelélé, flute traversière, flutes harmoniques, flutes à coulisse, synthé, voix, captages sonores, etc.
Eh ça se passe de commentaires !!

 

Petit bilan oral de ces présentations et plus largement du stage :

(le VRAI bilan du stage est fait grâce aux affiches préparées et reprises par B.)

V. : c’est sympa que les enfants aient autant participé aux ateliers des adultes.

B. est à chaque fois ébahie et émue de la qualité des présentations.

V.: chacun a pu avancer dans sa branche et on aura tous appris des choses sur ce sur quoi on n’a pas travaillé.

P.H.: on a beaucoup vu la dimension coopérative dans notre atelier long.

S.F. : on n’a pas eu beaucoup de temps libre, mais on s’est octroyé celui dont on avait besoin.

B. : sortir, ce n’est pas perdre du temps. Il faut se laisser du temps, mais on a énormément travaillé. On pourrait avoir besoin d’un temps de bilan de l’atelier.

S.L.: ce qui l’a vraiment intéressé c’est la rapidité de la création pour la présentation finale de l’atelier pratiques sonores, mais qui suit un temps de création long, où on a tâtonné, cherché, parfois où on s’est ennuyé, tout un chemin intérieur entre gens qui ne se connaissaient pas ou peu. Il faut accepter ces moments en classe où on a l’impression qu’il ne se passe rien, il faut les accepter même si on sort de notre zone de confort, car il en sort de grandes choses.

P.H.: parfois on a l’impression que des enfants ne participent pas quand ils observent. Ils se mettent à côté d’un groupe au travail... et ils apprennent aussi.

S.L.: ça permet d’accueillir l’imprévu, comme la participation de Maud à la création.

C.De.: la vie c’est ce qui se passe quand vous n’êtes pas occupés à faire des plans sur la comète.

S.L.: quand on accepte de lâcher la toute puissance, le contrôle.