Raccourci vers le contenu principal de la page

Le texte libre, les exposés et la correspondance scolaire sont évoqués.

On dit qu’on a besoin d’écrire et que c’est parce qu’on veut écrire, qu’on lit.

Il faut qu’il y ait un objectif pour que les enfants se mettent au travail, qu’ils aient ensuite envie de partager leur écrit avec les autres.

Si cet écrit est publié dans le journal de l’école par exemple, alors cela va leur donner envie d’écrire. Certains enseignants précisent que les enfants votent pour les textes allant être publiés dans le journal.

L’objectif principal est de transmettre le plaisir d’écrire et de lire.

Paul Le Bohec est évoqué car pour certains enseignants, les écrits doivent être totalement libres : les enfants écrivent ce qu’ils souhaitent quand ils le souhaitent alors que pour d’autres il est important que les sujets soient parfois imposés pour guider un minimum les élèves dans leurs écrits.

A propos des thèmes imposés, certains enseignants proposent de parler des rêves des enfants, de leurs jeux préférés, de leurs envies ( de voyager par exemple), tout ce qui les concerne directement. Il leur est également proposer d’illustrer leurs écrits.

Aussi, le problème de la correction est abordé : faut-il corriger ou non les erreurs des élèves ? Quelle place à l’orthographe ici ?

 Il faut se référer à l’objectif premier : faire écrire les élèves et leur donner envie d’écrire pour que leurs écrits soient de plus en plus structurés, qu’ils n’aient plus peur d’écrire et que cela devienne plus « naturel ».

Par conséquent, l’orthographe devient second.

Ce qui compte ce ne sont pas les « fautes » d’orthographes (la distinction est bien établie entre « faute » et « erreur » : une « erreur » est quelque chose qu’on a fait involontairement et qu’on peut rectifier facilement alors que dans le terme « faute » on sent directement un sentiment de culpabilité car il s’agit de quelque chose qu’on aurait fait volontairement.

En conclusion, il vaut mieux utiliser le terme « erreur » plutôt que « faute » devant les enfants.)

 Ce qui compte c’est ce qu’a écrit l’élève, ses idées.

Certains enseignants corrigeront donc au crayon gris les erreurs en orthographe (au-dessous de la production de l’élève si ce dernier a sauté des lignes) tandis que d’autres ne les corrigeront pas (estimant que ce n’est pas le bon moment de le faire.)

Il est aussi possible de cibler une compétence spécifique en orthographe et de ne corriger ce jour-là que les accords dans le groupe nominal par exemple ou les accords sujet verbe etc.

D’autres valorisent davantage les écrits en surlignant les mots correctement orthographiés.

-Pour la lecture, plusieurs enseignants pensent que les lectures offertes sont très importantes pour donner aux enfants l’envie de lire.

Certains enseignants prennent même l’initiative de changer certains mots difficiles lorsqu’ils lisent un livre aux enfants.
Il est également possible d’enregistrer les enfants pendant la lecture à haute voix, ce qui peut les encourager à donner le meilleur d’eux-mêmes et à s’améliorer pour la prochaine lecture.

Pour les méthodes de lecture, certains encouragent la méthode globale ( notamment pour les enfants ayant des difficultés : la dyslexie par exemple ; cela les aiderait fortement).

D’autres défendent la méthode syllabique.

-Références citées pendant l’atelier : le site web « rallyelecture.fr » , la méthode de lecture Lectorino lectorinette de Roland Goigoux et Sylvie Cèbe se basant sur des albums de littérature jeunesse , les chantiers outils de l’ICEM, le D.V.D « Pour un classeur de français- Apprentissage naturel de la langue. » de l’ICEM.