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Compte-rendu de la rencontre du GD 84

Dans :  Région PACA › 

 

 

Réunion du 7 avril 2018



 Ecole de Bastide Haute – Accueillies par Jeanne et Anne M.

 

Présentes
Anne M. : CP à Bastide Haute à Salon de Provence (REP). Au GD13. Nous reçoit.
Jeanne : maitresse PARE à Bastide Haute à Salon de Provence (REP). Nous reçoit.
Véronique : brigade sur Salon, sans classe fixe, correspondante départementale depuis mars 2017.
Jacquie : retraitée, ancienne directrice de maternelle à Sorgues.
Céline école publique Saint Gabriel directrice sans décharge CE1/CE2. Regrette amèrement son assistante administrative. Elle travaille depuis dix ans en pédagogie Freinet et ça commence à avancer tout seul.
Nathalie : CM2 à l’école Saint Jean en REP+ sur Avignon. Première réunion.
Anne G. : en provisoire en CE1 à Bastide Haute sur Salon de Provence à l’école de Marceau Ginoux (REP). Est venue cet été au congrès.
Morgane : travaille à mi-temps sur 2 CP à Cavaillon. Reprend après un congé parental.
Sandrine : CP à Val de Sibourg à Lançon-de-Provence. Vient pour la première fois. Est ravie et s’est découvert cette année une grande joie dans l’enseignement.
Carine : CM2 à Eyguières. Première réunion. A passé de nombreuses années en REP avec des CE1 et des CE2.
Sylvie : détachée de l’OCCE du Vaucluse du. Trésorière du GD.
Valérie : Enjouvènes à Pélissanne, CP-CE1
Excusées : Karine, Fabienne, Emilie, Christelle, Claire, Marjolaine

 

Nos envies d’atelier
A l’issue des présentations de chacune, nous récapitulons nos envies d’ateliers.
  • Véronique : le journal. Comment en rendre les enfants auteur ?
  • Morgane : comment apprendre l’écoute ?
  • Sandrine : travail d’écriture, comment les amener à utiliser les outils ?
  • Nathalie : se pose beaucoup de questions sur le plan de travail
  • Anne : expérimente les ateliers, s’interroge sur les recherches mathématiques et comment nourrir les élèves qui fonctionnent tout seuls sans elle-même avoir plus de travail.
  • Anne G. : comment individualiser plus le travail et que tout le monde soit au travail

Nous choisissons de rester toutes ensemble et d’échanger.

 

Journal
Q : comment faire évoluer le journal vers une production des enfants ?
Anne M. : que les enfants mettent leur texte libre dans le journal. En début d’année, elle faisait tout. Son journal actuel est une compilation des textes libres des enfants qu’ils découpent et collent eux-mêmes. Ce sont les enfants qui font entièrement le journal. De ce fait, le journal n’est pas produit à une fréquence régulière. A l’aide des adultes présents dans la classe (maitresse PARE et bibliothécaire), les enfants vont à présent taper leur texte en salle informatique, pour répondre au besoin de lisibilité car les photocopies noircissent les textes.
Céline : elle utilise les tablettes de l’école. Pendant le quoi de neuf, l’enfant journaliste tape sur la tablette et prend des photos. Il y a 4 présentations par jour. Les journalistes rédigent pour 2 présentations, alternativement. Le texte de la une : texte toiletté. L’étape suivante est de passer les maths aux élèves. Son journal est hebdomadaire. C’est elle qui a la charge de la mise en page. Travail d’écoute important. Le journal est à relire à la maison. Depuis qu’elle fait le journal, meilleures relations avec les parents.
Jacquie : les enfants pourraient donner leur avis sur les différentes activités par écrit au lieu de le donner oralement.
Q : tous les enfants figurent-ils dans le journal ?
Anne M. : quand le journal est peu fréquent, chaque enfant a envie d’y figurer.
Céline : l’apparition des enfants peut également être régulé par vote. Entre les écrits de deux enfants, on peut choisir l’écrit de l’enfant qui n’a pas été depuis longtemps dans le journal.
Véronique : pour un journal quotidien, ce n’est pas nécessaire. En revanche, il faut quand même comptabiliser les apparitions de chacun car il est très facile d’oublier un enfant et inversement, d’y faire figurer toujours les mêmes, sans s’en rendre compte bien évidemment !
Q : comment commencer un journal tout doucement ?
Entretien – Quoi de neuf
Q : comment élever le niveau des présentations ?
Collectif : laisser les enfants présenter et enrichir sur un autre temps : par exemple, reprendre une devinette pour qu’elle devienne drôle.
Collectif : on n’est pas obligé de tout exploiter mais cela peut être une base de départ.
Q : et les CM2 ? et les timides ?
Valérie : présentation à deux.
Véronique : les CM2 aiment aussi présenter.
Collectif : cela peut dépendre de l’ambiance de classe.
Q : un événement arrive dans la classe, qu’en fait-on ?
Collectif : on n’est pas obligé de tout exploiter mais cela peut être une base de départ. On peut également revenir sur une présentation si on juge avoir loupé quelque chose. Ce n’est pas problématique.

Plan de travail
Anne M. : fait passer en individuel les élèves en lecture. C’est la trace du travail des enfants. Pour les présentations, elle a des difficultés à arrêter un moment de TI qui tourne alors que c’est l’heure de la présentation. Elle prend les élèves en petit groupe pour travailler des notions particulières.
Travail à faire pour la semaine, un bilan 
Pour Céline, c’est environ 2 fiches par jour. En maths, ils s’autocorrigent. S’ils ont triché, elle le voit au niveau du test. L’après-midi, ateliers : qui fait quoi ? Chacun travaille dans son coin, en groupe ou pas. Les enfants définissent le domaine sur lequel ils travaillent. Le journal est la trace collective. Ils font des recherches, des expériences, des exposés, de la lecture…
La trace du travail peut être une photo.
Carine : gestion de la fiche fantôme.
Le plan de travail est l’outil pour le travail individualisé.
Céline : très peu de travail en grand groupe MAIS on présente ce qu’on fait en TI, comme par exemple l’art visuel. Elle fait des présentations une fois par semaine.
Et le matériel de base pour démarrer ?

Q : où pioche-t-on pour démarrer ?
Site de Bruce Demaugé-Bost.
Tes manuels

Apprentissage orthographe
Le calepin : chaque enfant a ses mots à apprendre, en fonction des productions des enfants.
Valérie : proposer quelques mots nouveaux et les utiliser à l’oral et à l’écrit.
Jacquie : les textes de début d’année, moins longs, sont la base des apprentissages car ils contiennent les structures clés. Ils sont importants et les enfants vont s’y appuyer. Les autres textes n’ont pas besoin d’être affichés en permanence.
Mes mots : mots classés par thème.
Les devoirs

Q : fait-on apprendre des mots à la maison ?
Céline : apprendre des groupes de mots de leur carnet : par exemple, elle a pleuré. Ce sont leurs mots à eux, ce n’est pas un répertoire collectif.
Anne M. : n’en donne pas car elle ne donne pas de devoirs
Nathalie : ses élèves sont en CM2. Elle les prépare à faire des devoirs seuls car leurs parents ne sont pas capables.
Valérie : pour apprendre à travailler seul, arrêter la classe ¼ d’heure plus tôt pour faire les devoirs en disant que l’enseignant n’existe plus.
Sylvie : le travail à la maison est aussi une délocalisation du travail de l’école à la maison.
Anne : travail de groupe à la maison ? Très difficile à mettre en place.
Véronique : le plan de travail est différent de faire ses devoirs en classe mais Valérie précise que c’est quand même une préparation au collège dans la mesure où on apprend à gérer son temps.

Informations
Prochaine réunion : 26 mai, 2 juin, 9 juin chez Nathalie à Saint Jean. Doodle à envoyer.
AG : mercredi 18 avril à 19h00 à Sorgues. Nous convenons d’envoyer l’invitation aux adhérents 2017 ET 2018.