Compte-rendu d'une discussion à la fédération de stages de Monmorillon 2007
| Le "quoi de neuf" est un moment très codifié qui permet de faire émerger l'expression libre qui pourra ensuite, éventuellement, fournir une matière à démarche pédagogique. Les objectifs sont d'une part de permettre à chaque enfant, chaque jeune, de se faire connaître et reconnaître du groupe, et d'autre part de prendre appui sur le vécu des enfants pour impulser une démarche pédagogique qui prendra ainsi tout son sens. Par exemple : faire une recherche, préparer un exposé, présenter un livre. |
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Il faut que le "quoi de neuf" soit clairement identifié par un rite très stable. C'est un élève qui préside et prend les inscrits. Il faut aussi qu'il soit organisé dans la durée. La difficulté dans le secondaire étant l'organisation de la journée en heures de cours qui s'enchaînent avec des enseignants différents, une possibilité est de prévoir dans son cours un temps de 10 minutes par semaine pour le "quoi de neuf". C 'est l'enseignant qui est garant du respect du temps et du respect mutuel lors des prises de parole. On peut aussi envisager un "quoi de neuf actualités", une fois par semaine, qui fonctionne alors un peu comme une revue de presse. Mais l'utilisation du "quoi de neuf" du point de vue pédagogique pose problème lorsqu'il y a des programmes contraignants, comme par exemple en Histoire-Géographie. Le "quoi de neuf" semble pouvoir être mis en place assez facilement en classe de 6ème, mais en 4ème ou 3ème c'est apparemment plus difficile. D'autres moments de libre parole peuvent être institués en Collège, comme l'heure de vie de classe. Mais il faut alors un rite propre à ce moment, par exemple décider que ce sont les délégués de classe qui président et assurent le secrétariat.
Fédération de stages, Montmorillon 2007
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