Les mondes imaginaires :
Créer un monde dans lequel on peut vivre, ou dans lequel on est capable d'expliquer les phénomènes (notion d'écosystème).
A disposition, pâte à modeler, boites d'allumettes … ou uniquement par le dessin et l'écriture.
Chez Pascale, elle propose une première séance (d'une heure environ), par petits groupes si ils veulent, au crayon à papier (pour éviter ce qu'induit la couleur). Ceux qui bloquent peuvent aller voir les copains. Au bout de quelques séances, ils présentent à ceux qui le veulent : à partir des questionnements, on met en lumière les problèmes : pour manger, si on a besoin, on ouvre juste le frigo... oui, mais ça vient d'où ? Ce qui est dans le frigo, on peut agir dessus. Les enfants se fabriquent une grille de lecture du monde.
Vient ensuite une séance collective récapitulative sur les thématiques : carte mentale monde/nourriture/champs/eau... on se rend compte que tout est lié : comment je mange, qu'est-ce que je mange … ? On retient certains mondes pour les retravailler et les développer, on formalise : institutionnalisation des savoirs
Ce projet peut durer toute l'année.
Certains enfants ne vont pas passer par le faire mais vont voir les autres, leur proposent des solutions, se greffent sur d'autres projets...
Arrivent les notions d'échelles, de beauté, éco-citoyenneté...
C'est aussi un moment où on permet aux enfants de travailler selon leurs besoins et leurs points forts.
Quand, dans la classe, les enfants ont l'habitude de présenter, ils savent choisir les mots spécifiques qui permettent de communiquer.
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/44190
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/43274