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Un éléphant dans la peau, suite et fin
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Quelques jours plus tard, les enfants choisissent et découpent les peintures et les dessins obtenus pour créer leurs éléphants en collage. Ces derniers se présentent soit de face soit de profil. Les enfants ne reçoivent aucune directive particulière. Par contre, ils regardent autour d’eux et observent la métamorphose chez leurs voisins.
Les chutes de papier sont souvent réintégrées immédiatement à la composition pour ajouter une queue, une patte. Anaïs, quant à elle, s’aperçoit qu’une chute à elle seule évoque un troisième éléphant qu’elle colle alors à côté de ses deux premiers vus de profil (cf. poster). Certains mettent en scène l’animal, par exemple aux côtés d’une girafe. Les enfants emploient les matériaux disponibles dans les tiroirs du coin bricolage, comme des copeaux de papier.
Ce qui guide, ce n’est plus seulement l’idée mais le matériau lui-même. Il fait rêver. |
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En parallèle, j’apporte à l’école d’autres images représentant des éléphants : photo d’éléphant de la savane africaine, enluminure d’origine indienne ou médiévale occidentale, photo d’éléphant maquillé en Inde, etc.
La lecture de ces images nourrit les échanges et fait évoluer peu à peu les premières représentations des enfants, par exemple au sujet du rôle de cet animal sur les plans symbolique, économique, etc.
Ces nouvelles ressources nourrissent l’imaginaire des élèves qui dessinent librement et complètent l’éléphant à l’aide de collage, par exemple avec des grelots, un tapis de fête, etc.
Nous nous lançons également dans la reproduction d’un bricolage en volume découvert sur internet. Celui-ci a retenu mon attention car il permet de développer certaines habiletés (assembler des cylindres, employer une agrafeuse, etc.) tout en permettant d’apporter sa touche personnelle : graphismes sur les oreilles, expression, etc.
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Exposé collectif dans le journal de classe
Léonie nous apporte et présente un livre documentaire sur les éléphants. Grâce à ce dernier, nous trouvons presque toutes les réponses à nos questions initiales. Elles sont synthétisées et illustrées dans le petit journal de classe qui paraît tous les mois.
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Ce projet sur le thème de l’éléphant a mobilisé la classe sur une période de trois semaines environ. Il est né du désir d’une élève dont la motivation exprimée un matin a permis d’entrainer toute la classe.
De manière expérimentale, les élèves ont cherché des réponses à leurs questions, en utilisant les modestes ressources mises à leur disposition, tout en poursuivant les autres travaux en cours.
Ce faisant, ils ont enrichi leurs connaissances de manière interdisciplinaire et coopérative dans différents domaines : graphisme, technique, langue orale et écrite, découverte du monde, éducation du regard, etc.
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À partir de quelques images découvertes dans la collection de la classe, des pistes se sont ouvertes et ont été explorées, déclenchant toutes sortes d’échanges sur des sujets variés lors des ateliers et en regroupement, donnant lieu à des prolongements en poésie et en littérature.
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