La visite au musée
Parmi les visites thématiques proposées par le Musée, Je choisis pour ma classe de PS-MS-GS le parcours « Petites et Grosses bêtes ».
Avant la visite
Je questionne les enfants ; « Savez-vous ce qu’est un musée, ce qu’on y voit, ce qu’on y fait ? »
Certains enfants y sont déjà allés les mercredis ou pendant les vacances avec le service périscolaire et le centre aéré.
D’après leurs réponses, le musée est un endroit, un lieu, où on peut voir des statues très anciennes.
Pour que chacun se représente ce lieu et puisse se faire une idée des possibles, je leur projette en classe une courte vidéo de La nuit au musée. Il en ressort que, dans cet endroit calme, on trouve aussi des tableaux en peinture, des lumières, des étages avec des escaliers, des oiseaux empaillés et des mosaïques.
J’apporte alors en classe une martre empaillée. Plusieurs enfants dont les plus jeunes ont peur : est-ce un vrai animal ? Pour beaucoup, non car il est dur et mort. Est-ce un jouet ? Non plus. Il leur est difficile de comprendre que c’est un vrai animal, qu’il est mort mais qu’on a gardé son enveloppe : sa peau et ses poils et qu’on l’a remplie de paille pour le conserver.
La visite au musée
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La médiatrice du musée débute le parcours par la Mosaïque aux cerfs et aux fleuves, 6ème siècle, Pierre et terre cuite, Valence. Elle leur fait toucher un échantillon de mosaïque pour qu’ils sentent les différents morceaux de terre cuite.
Ensuite, nous observons cette très grande mosaïque et tentons de nommer les différents animaux présents. Ce n’est pas toujours facile car la mosaïque est incomplète par endroits. Les enfants reconnaissent un cerf et un tigre.
Chut … La médiatrice nous invite à poursuivre la visite : « Le tigre s’est échappé et il nous faut aller à sa recherche dans d’autres lieux du musée, ne faisons pas de bruit, allons-nous le trouver ? »
Dans les couloirs, les enfants sont émerveillés par les dorures, les grands cadres.
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Nous nous allongeons dans la salle du Plafond aux chimères (15ème siècle) pour observer ces drôles de créatures imaginaires. Les élèves décrivent la tête, le corps, les pattes et la queue de chaque créature.
Nous n’y trouvons pas de tigre.
La médiatrice accompagne sa visite de lectures de contes ou d’albums. Pour aborder ces chimères, elle leur présente un livre d’animaux à reconstituer : tête, tronc, pattes.
Nous nous arrêtons devant le tableau La douleur d’Orphée de Louis-Henri Foreau, 1892.
Au premier coup d’œil, pas de tigre.
Ce tableau est très sombre et les enfants ne distinguent pas grand chose.
Avec l’aide du point rouge laser de la médiatrice, plus de treize tigres sortent de l’ombre, les enfants sont ravis de les compter et recompter plusieurs fois.
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Nous nous arrêtons devant un autre tableau.
« Y a-t-il y un tigre ? »
Non, mais d’autres animaux qui nous conduisent à la salle d’histoire naturelle.
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Nous découvrons la collection d’animaux naturalisés chassés spécialement sur le Vercors et ailleurs pour constituer cette collection.
Loup, lapins, chouettes, serpent empaillés côtoient des doudous en peluche.
Les coco fesses ont un grand succès, ainsi que les mâchoires de requin.
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