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Revue en ligne CréAtions n°246 "À plusieurs"
annoncée dans le Nouvel Éducateur n°246- Publication : février 2020

Classe de Moyenne et Grande Sections - École maternelle, Loivre (Marne) - Enseignante : Sylvie Mahu

 


Ombres chinoises

 

 Ce travail est mené en décloisonnement avec une demi-classe de moyenne et grande sections. Les enfants travaillent en binômes pendant dix semaines.

 

Exploration

 
Dans un premier temps, ils explorent la technique et cherchent comment faire des ombres avec des petites lampes mobiles ou fixes. Ils ont à leur disposition des objets transparents, des livres troués, des petits personnages (jouets), des déguisements, des silhouettes découpées.
Les écrans sont divers : la porte, le mur, une toile à peindre, du tissu blanc monté sur un cadre, une feuille de papier blanc, un drap et même un simple carton recouvert de papier blanc peut faire l’affaire.
Ils travaillent devant l’écran et voient donc ce qu’ils font. Ils comprennent vite que c’est la lumière qui, en bougeant, en s'éloignant ou en s'approchant de l'écran, va faire prendre vie aux personnages, les agrandir, les rapetisser.
 
     

 

Création d'une histoire

 

Tout en manipulant, peu à peu les enfants se racontent des histoires. Nous décidons alors de créer des petits spectacles à présenter aux autres. Je filme et lorsque nous visionnons les enfants trouvent que c'est bien mais qu'il manque de la musique.

 
 
Mise en musique
 

lls choisissent alors des instruments pour représenter les personnages, les actions. Nous avions auparavant inventé des petites histoires à partir des sons des instruments..  
Nous codons l'histoire au tableau : à côté du personnage ou de l’action, je dessine schématiquement au tableau les instruments. Ainsi, les enfants peuvent jouer en même temps qu’ils regardent la vidéo sur l’écran.

 
 
 
Nous présentons deux spectacles en direct : deux ou trois enfants manipulent les silhouettes pendant que d'autres réalisent l’illustration sonore.
 
Les spectateurs-musiciens sont très concentrés et très exigeants vis-à-vis des acteurs-manipulateurs : sur leur vitesse d’exécution, sur la moindre petite variation de l’un d’eux, sur leur position, notamment s’ils ne se baissent pas assez et qu’on voit un bout de leur tête sur l’écran.
 
 
Je filme pour montrer cette présentation à l’autre groupe et aux enfants de petite section. Les plus jeunes ont fait tous les ateliers de manipulation plusieurs fois. Ils ont joué des petites histoires à deux mais sans construire un spectacle, en raison des difficultés de réalisation.
 
 
  
A plusieurs