Musée international d'art enfantin : Oslo

Ci-joint en attaché un texte en français et des photos sur le musée d'art enfantin d'Oslo.

Attention, les photos du musée et des soeuvres sont interdites, protégées par les droits d'auteur, merci de ne pas les diffuser.

C'est en le visitant que je me suis dit qu'il était incroyable qu'en france il n'y ait pas cela... En france et ailleurs. Et pas qu'un !
Il y a partout des musées consacrés aux adultes, aux autodidactes, aux cultures, aux traditions de toutes les sortes... La déclaration des droits de l'enfant revendique à l'enfant le droit à l'expression... mais il n'y a presque nulle part des endroits ou cette expression est visible, étudiée, théorisée... sauf dans le cadre scolaire et pas partout.
Ce n'est pas un musée scolaire, c'est un musée artistique.
Ce ne sera pas un musée Freinet mais un musée de création des enfants et des adolescents...
Ce n'est pas un musée que l'on ouvrirait à la demande ou une annexe poussiéreuse d'un musée plus important.
Et ce ne doit pas être un musée fourre-tout, chez mes 270 élèves, je vois 1, 2 élèves a qui on pourrait donner une telle visibilité à leurs productions, pas plus.
Au musée d'Oslo, il y a des monographies qui parlent des enfants comme on parlerait des adultes : il a commencé par appréhender telle technique puis, suivant son histoire ou ses préoccupations, il s'est orienté vers telle autre... il affectionne tels thèmes...
Le musée d'Oslo fonctionne car c'est un vrai musée ! avec un budget, un bâti immobilisé, des espaces intérieurs et extérieurs entretenus et permanents pour le fonctionnement 7 jours sur 7, pour la gestion du fond, pour la conservation. C'est un musée qui vit pleinement, avec des entrée payantes, des outils de communication et de diffusion (une photo montre l'étal des carte postales, plus de trois cent sur des œuvres que le public peut acheter, on se croirait à Beaubourg !)... de la médiation (écoles, public), un fond et des expos temporaires.
L'appel que CréAtions fait consiste à aller voir un candidat ou un élu (c'est un peut tard pour mettre cela dans les programmes), de lui parler et de faire en sorte qu'il s'empare de ce projet, (si vous le connaissez avant c'est mieux). Notre rôle s'arrête là, nous n'avons pas l'énergie ni les compétences pour conduire sa concrétisation.
Mais l'icem peut être le partenaire privilégié d'un tel projet car nous pouvons apporter un réseau : un réseau, c'est de l'or pour un tel projet !
Et un tel projet qui fournirait des lieux de stages et de formation, serait un formidable tremplin à la pédagogie de la méthode naturelle, j'en suis convaincu.