Pour une reprise en septembre :
secteur second degré ICEM pédagogie Freinet
Ces mesures rationnelles interdisent par ailleurs la variété des situations qui garantit la valeur et l’efficacité de notre enseignement : sans échanges interpersonnels, pas d’enseignement, pas d’apprentissage, mais de la garderie et de la surveillance…
Dans le respect de la santé et des droits des enfants, des mesures plus adaptées sont envisageables.
Le gouvernement peut écouter les voix des personnes concernées et pas seulement l’urgence d’une reprise économique dont les conditions méritent également d’être questionnées.
Les préoccupations des familles peuvent être conciliées avec le soin accordé à l'apprentissage.
Au lieu d’imaginer des cloisons entre les murs, pourquoi ne pas faire bénéficier les enfants, trop longtemps confinés, de plus grands espaces ? Les occasions d’apprentissages y abonderaient et peut-être même les occasions de renouveler l’apprentissage.
S’il faut retrouver nos murs assortis de tous ces barreaux, nous préférons reprendre le chemin des collèges et lycées en septembre.
Nous espérons que notre refus sera compris de tous.
Que cette période troublée ait au moins une conséquence positive : faire sentir à chacun la nécessité des services assurés par les personnels de la fonction publique.
Article collectif, secteur second degré de l'ICEM pédagogie Freinet