lors du colloque l’école primaire du 21ème siècle (12-14 oct.2021)
Fort de l’enthousiasme des participants à l’atelier sur « la classe promenade comme vecteur d’apprentissages », de la « classe promenade » grandeur nature que nous venions de vivre et partager, nous avons profité des encouragements de Bruno Robbes, l'animateur de notre atelier et l’organisateur du colloque, pour lui demander une interview.
Il a évoqué la place de la pédagogie Freinet et des mouvements d'éducation populaire, comme il le faisait d'ailleurs lors de chacune de ses interventions dans les ateliers. Il a évoqué son histoire et sa carrière d’ « instit ».
Dans la continuité de ses travaux, portant sur l’itinéraire d’un chercheur pédagogue - c’est le titre de son HDR (habilitation à diriger des recherches) - il a évoqué le souvenir, sinon l’héritage du regretté Jacques Pain, compagnon de route de notre mouvement, disparu le 17 janvier dernier. Il a aussi justifié notre présence dans un colloque universitaire en revenant sur l’histoire de l’école. L’école, dans son évolution, dans son histoire, doit beaucoup aux mouvements pédagogiques comme l’ICEM, les CEMEA, les Francas ou encore l’OCCE. Les mouvements pédagogiques sont appelés à devenir partenaires actifs ; il est pour Bruno Robbes, nécessaire, d’associer dès la formation (nous étions dans un INSPE) les mouvements pédagogiques aux différents moments de formations initiales et continues.
Aujourd’hui, l’enseignant de Cergy, comme nous autres participants à ce colloque, au nom de l’ICEM, voyons de nombreuses collaborations s’établir entre chercheurs et mouvements pédagogiques.