Le parcours de
Qu'est ce qu'elle apprend?
Dans le précédent article "Qu’est-ce que Lucile expérimente ?", on a observé l’élève agir, tâtonner, complexifier dans le temps son rapport à la production. Mais qu’est-ce qu’elle apprend ?
6e : Le mur de Berlin revisité (A4 standard) |
6e : L’art triangulaire (format raisin, feutres et collages) |
5e : Les immeubles déformés, colorés (format raisin, gouache). |
4e : Les grandes espérances (à deux, format raisin, surfaces collées).
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3e : sujet "être ou ne pas être" (tatouage non permanent).
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1/ Plastiquement, Lucile commence en 6è par des productions figuratives de petit format au feutre ou au crayon de couleur (comme la plupart des élèves).
Très vite, elle abandonne la figuration, se libère en amplifiant ses gestes, en augmentant la taille de ses productions et en variant les techniques. Elle travaille sur les contrastes, sur l’espace réel ou figuré.
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2/ En instituant l’idée de "choix", l’intention du professeur est d’amener chaque élève à ne pas rester passif ; il lui donne la possibilité de décider de continuer à s’en remettre au savoir descendant ou de s’engager dans un projet personnel.
Dans la production libre, il ne s’agit pas de faire comme on veut quand on veut et c’est une difficulté au départ. En effet, il faut accepter d’apprendre à rédiger son projet et obtenir l’aval du professeur après d’éventuelles reformulations. Mais celui ou celle qui s’y essaye a du mal à revenir en arrière : mener de bout en bout sa production, de la conception (saisissement créateur) jusqu’à sa concrétisation (produire l’œuvre "au dehors"), émancipe. La production libre se déroule en trois temps.
1. Fiche projet 2. Production 3. Recherche
proche du format raisin
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