|
Palimpseste :
- cela n’a rien à voir avec l’idée de départ des écritures, ce sont mes préoccupations du moment auxquelles je ne peux échapper. Il y a plusieurs strates ;
- j’ai relu la définition et j’ai fait le parallèle avec les humains qui sont en quelque sorte des palimpsestes. A la base il y a le dessin à la plume, l’écrit est venu après. Je me suis dessinée bébé, puis à différents âges, toujours sur la même feuille. J’ai ensuite recouvert de craie grasse blanche chaque dessin puis poncé le papier. L’accumulation des dessins et l’état du papier au bout du huitième m’ont évoqué le temps qui passe, les expériences et le vécu, on ne voit plus que la version finale. J’ai alors écrit les remarques que je me suis fait en regardant les photos.
J’ai trouvé une référence Ville palimpseste d’Olivier Mongin, écrivain essayiste.
- j’ai essayé les recouvrements, commencé un travail que j’ai abandonné. J’ai d’abord écrit à l’acrylique noir sur une feuille puis à l’encre sur des bandes de papier de soie, que j’ai ensuite pliées et collées à l’envers sur la peinture. Le texte est celui de l’abécédaire de Gilles Clément ;
- partie de la définition, j’ai cherché un poème sur la nature et j'en ai trouvé un extrait du livre Parce que l’oiseau de Fabienne RAPHOZ que j’ai reproduit en écriture illisible ;
- j’ai tout fait à l’ordinateur : images de journaux, affiches de 68, tête de mort d’un graffeur actuel. Des références : Villeglé, Hains, Dufrêne, mais aussi dans le street art aujourd’hui, graffiti et graffs. Un autre monde est encore possible, strates des vieilles habitudes, mais d’autres couches possibles pour l’avenir ?
- c’est un empilage chronologique inversé, ce sont les différentes strates, avec la possibilité de tout lire, étape 1 à l’encre et aquarelle. Toutes les étapes soient lisibles sur la dernière couche.
Rêver la ville :
- une ville de monstres sympathiques ;
- j'ai mis la ville rêvée. Je voulais partir "d'enlever" mais j'ai eu du mal à enlever, je suis donc partie de la ville bombardée et l'enfant qui dort et rêve. En enroulant le bas de la ville, il ne reste rien ;
- un enfant qui rêve sa ville. Le personnage est un pochoir photographié sur mur de Limoges et j'ai essayé de matérialiser ce qu'elle imaginait de sa vie et de sa ville ;
- j'ai collé dessous ce que je ne veux pas en le rayant et le dégradant et dessus ce qu'il vaut mieux ;
- j'ai pris un papier sur lequel j'ai noté ce qu'on trouve dans une ville, cherché sur internet. J'ai mis du vert car ma ville était verte avant. Ensuite comment insérer tout cela ? Découpage ? Non, alors je fais une ville en cercles avec des quartiers différents où j'ai posé les éléments. Pas de voiture mais je ne savais pas comment le montrer, à part des camions de livraison.. Des lieux vides, vous avez une idée de ce qui manque ? ce sont ceux qui habiteront qui trouveront à mettre des choses. Si j'avais eu une semaine j'aurais fait des vues de quartiers. Cela m'a obligé à réfléchir à ce que je trouve important dans une ville.
|
![[arobase]](https://www.icem-pedagogie-freinet.org/sites/all/modules/spamspan/arobase.gif){kind=small}
