Fresque végétale collective page 2

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Deuxième étape : les dessins 

En amont de la deuxième étape, Myriam porte un regard sur les esquisses des élèves et donne des pistes à l’enseignante pour les élèves qui ont besoin d’être accompagnés dans le choix ou la mise en valeur de leur détail : dessins trop foisonnants à recentrer, éléments à lier dans une ébauche de superposition de végétaux, etc. Les élèves arrivent donc avec leur essai finalisé. Ils reproduisent le dessin sur une feuille de 50x50 cm à la taille réelle. Cette fois un fusain est utilisé : cet outil « primitif » potentiellement déroutant permet d’être plus proche de la trace qui sera réalisée avec la pointe des clous.

Ensuite, dans l’espace délimité pour chacun, non par classe mais dans une répartition globale des lieux, escabeaux, estrade et aussi dans une vision globale de l’artiste qui anticipe le rendu final, les élèves viennent effectuer leur dessin en creusant dans l’enduit sec par grattage avec un gros clou de charpentier. Ils insistent sur la gorge, la rainure, tout en ayant une retenue pour ne pas percer totalement l’enduit.

L’artiste accompagne pour que les enfants respectent le cadre imparti tout en faisant des prolongements discrets avec les espaces limitrophes pour rappeler l’idée d’enchevêtrement, de passages dessus-dessous.

Elle garde toujours en tête les liens entre les dessins qui amèneront à une composition globale et non une pure juxtaposition. Certains enfants comprennent l’intérêt de poursuivre un trait sur quelques centimètres du carré suivant pour créer une unité ; pour d’autres, l’anticipation d’une vision d’ensemble n’est pas possible voire la tentation est  grande de « marquer » le territoire alloué. Myriam alors les aide individuellement.

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