
A cette époque, le Canet est un quartier paysan, où il y a une école, la ferme où les habitants allaient chercher le lait, des jardins potagers et tout ce qui était nécessaire à la vie quotidienne.
Marseille était constituée de quartiers qui étaient organisés comme des villages.
Maurice dit : « Lorsque je me suis marié, à 27 ans, j’ai habité le quartier de Sainte-Marthe, il y avait encore une ferme où j’allais chercher le lait. En 1961, à mon retour d’Algérie, je ne reconnaissais rien du quartier, il y avait des immeubles HLM partout, à la place des champs. »
Maurice André est un ancien instituteur Freinet ; il a travaillé deux ans avec celui-ci, a participé au congrès de l’ICEM de Tours en 1967.
Il a participé à la BT 767 : Marseille retrouve son port grec, publiée en 1973.
Il souhaite partager ses souvenirs d’enfant, vivant ce moment historique, avec des enfants d’aujourd’hui tout en leur donnant connaissance des événements qu’il a côtoyés sans en discerner l’importance. Il avait deux aspects dans sa vie : l’école et la maison.
Pour toute remarque, commentaire ou question, contacter : btn@icem-freinet.org
"Fin août 1944, j'allais avoir 8 ans et je ne savais pas que je vivais un moment historique. Les enfants de ma rue du quartier du Canet étaient aussi ignorants que moi. Il y avait des alertes mais nous n’avons même pas été au courant de la Libération de Marseille. Nous n'avions ni journal, ni radio et bien sûr ni téléphone, ni télé. Ni les enseignants de notre petite école, ni les parents ne nous informaient." Maurice André, 2024
Ma famille et la vie quotidienne
Mes parents avaient à l'époque deux garçons, dont un bébé, mes trois autres frères sont nés après guerre.
Ma mère était bien occupée, elle « faisait tout » et s’occupait de ses enfants. Mon père a d'abord été mobilisé, il était soldat vers la Belgique et son frère a été fait prisonnier et envoyé en Allemagne. A la capitulation de la France en 1940, il a été démobilisé et est rentré à la maison. Je n'ai su cela que bien après. Mes parents ne nous parlaient pas de ces événements. Nous n'étions pas la seule famille dans ce cas, de nombreuses autres ont été perturbées.
Mon père travaillait à l’usine à gaz1 du Canet et aussi il était chargé de couper le gaz aux gens qui ne payaient pas leurs factures.
Usine à gaz du Canet
D'après un schéma de Maurice André, la ville de Marseille et la localisation de sa maison.
La maison familiale se trouvait au 6 boulevard de Manosque au Canet qui à cette époque était un village avec quelques commerces, la boulangerie, la quincaillerie, le café.
La maison familiale, de nos jours (photo Maurice André)
Ma mère faisait la cuisine sur la cuisinière à charbon. Très peu de personnes possédaient un réfrigérateur, mais nous disposions d'une glacière dans laquelle on mettait des pains de glace qu'on remplaçait régulièrement. Le marchand de glace passait dans les quartiers avec sa carriole et ma mère lui achetait un pain, c'est-à-dire un gros parallélépipède de glace.
La boulangerie cuisait le pain dans un four à bois, c’était un pain bis délicieux. En rentrant de l’école, on le frottait d’ail et ça faisait un goûter délicieux. Quand les Américains ont débarqué, avec les libertyships2 ils ont distribué de la farine très blanche qui faisait un pain beaucoup moins bon.
Libertyship
Il y avait une ferme pas loin avec quelques vaches. On allait y chercher le lait avec le pot à lait en aluminium.
On ne sortait pas de ces quelques rues du quartier où se déroulait notre vie.
Il y avait une friche près de l’usine de souffre, on l’appelait « le pré », nous y jouions en liberté, aux billes, aux quatre coins, aux Indiens etc
.
Image : dans le pré
photo familiale appartenant à Maurice André
La vie quotidienne pendant la guerre
Personne ne nous parlait de guerre : ni nos parents, ni nos instituteurs, ni entre nous, les enfants de la rue. Cependant, nous subissions des changements du fait de la guerre. Nous étions mal nourris. La nourriture était rationnée, soumise à des tickets3 que l’on remettait au commerçant. Peu d’huile et de pain, les vêtements sont rares et chers.
Mon père séchait des feuilles de cerisier pour fumer, ma mère grillait de l’orge pour remplacer le café. Elle utilisait un moulin à café à manivelle pour la réduire en poudre.
Devant la maison, il y avait un petit jardin qui permettait d’améliorer l’ordinaire.
Nous obtenons un jardin de plus, situé à un bon kilomètre de la maison, dans un terrain rempli d’escarbilles et qu’on appelait « le jardin du Maréchal »
Note des rédactrices : les autorités attribuaient aux familles des terrains en friche pour qu’elles puissent cultiver quelques légumes. L’appellation « jardin du Maréchal » se réfère au Maréchal Pétain qui dirige l’État Français.
L’école
L’école a été détruite depuis. Il s’agissait d’une petite école de cinq classes, non loin de la voie ferrée et de la petite gare du Canet. Pendant la guerre, c’étaient des remplaçants qui assuraient les cours et le plus âgé servait de directeur. On avait creusé une tranchée dans la cour de l’école mais on n’aurait jamais pu y mettre tous les élèves.
Note des rédactrices : les enfants étaient censés s’abriter dans cette tranchée en cas d’attaque.
Il n’y avait pas assez de charbon pour chauffer les classes, on manquait de matériel et la cour n’était pas goudronnée. Après guerre, la cour sera goudronnée par une équipe d'ouvriers communistes de la mairie.
Les enfants apprenaient à chanter : « Maréchal, nous voilà ! »
Ce quartier a été tout chamboulé depuis.
« Mon voisin Monsieur Romanetti avait deux fils qui ont été tués à la guerre »
En hommage, une rue proche de la maison a été renommée impasse des frères ROMANETTI et une plaque commémorative a été apposée.
Note des rédactrices : Maurice les a connus. Un des deux frères, Joseph, né à Marseille en 1924, adjudant-chef au 7e régiment des travailleurs algériens, fait partie du corps expéditionnaire français d’Italie. Il est tué en mai 1944 durant la bataille de Monte Cassino. l'autre frère Henri, né en 1909 est mort lors de la bataille de Normandie en août 1944.
Après la victoire, de nombreuses rues changent de nom et prennent des noms de résistants.
Après avoir franchi la ligne de démarcation, les Allemands envahissent toute le France et arrivent à Marseille le 12 novembre 1942.
Carte France libre France non occupée
infomont-valerien.fr
1944
A cause des bombardements alliés visant à gêner les communications allemandes, mon père et deux voisins creusent une tranchée dans le champ derrière les jardins. Ils avaient découpé les grillages entre les jardins voisins pour que tous puissent se mettre rapidement à l’abri (résistance passive4). Des planches soutenues par des poutres formaient un toit.
Une nuit, les sirènes d’alarme nous obligent à aller nous abriter dans la tranchée. Nous voyons des centaines de lumières dans le ciel et nous entendons les explosions des bombardements.
Une autre nuit, en sortant de la tranchée à la fin de l'alerte, nous voyons que notre porte d'entrée est fermée. Mon père doit trouver une échelle pour grimper sur le toit, enlever des tuiles, passer dans le grenier et descendre nous ouvrir de l'intérieur.
Bombardement allié de la gare Saint-Charles
Le 27 mai 1944, en plein jour, sept vagues de bombardiers américains visent la gare Saint Charles pour gêner la retraite des Allemands, mais ils manquent leur cible. Les bombes sont tombées sur le quartier voisin et notamment le tunnel du boulevard National qui servait d’abri anti aérien. Il y a eu 2900 morts civils, 200 soldats allemands tués et d’importants dégâts matériels. Le lendemain matin, ma mère m’envoie prendre des nouvelles de son frère. En passant, je remarque les trous des bombes dans le cimetière du Canet. La population est choquée.
Vers cette période, je l'ai appris plus tard, mon père avait dû aller dans la plaine de la Crau5 pour créer des monticules de pierres qui devaient empêcher l’atterrissage de planeurs et, la nuit, mon oncle devait surveiller la voie ferrée pour éviter les sabotages par la Résistance.
Note des rédactrices : selon les autorités françaises, les citoyens doivent participer à la lutte contre la Résistance.
L'anecdote du cheval
Au printemps 1944, sur le boulevard Oddo, non loin du port du Canet, des Allemands tuent un cheval qui appartenait à un Marseillais. Aussitôt, les riverains, armés de couteaux, le dépècent et le découpent en gros morceaux. Ambrosini, le boucher du groupe de riverains, en tire des tranches de viande qu'il partage entre les habitants affamés.
Fin août 1944
J’allais avoir huit ans et je ne savais pas que je vivais un moment historique. Les enfants de ma rue du quartier du Canet étaient aussi ignorants que moi. Nous n’avions ni journal, ni radio et bien sûr, ni téléphone, ni télé. Ni les enseignants de notre petite école, ni les parents ne nous informaient. Nous connaissions seulement les sirènes d’alerte et les bombardements. Je n’avais jamais vu de soldat, ni français, ni allemand.
Personne ne nous parlait de guerre, ni nos parents, ni nos instituteurs, ni entre nous les enfants de notre rue.
Le 21 août, deux chevaux qui tiraient un canon sont passés devant notre maison avec quelques Allemands.
L’arrivée des libérateurs
Le 23 août 1944 au matin, l’ami d’un voisin arrive en moto et crie : “ Ils sont là, à Aubagne!” Vers midi, nous voyons déboucher une section de goumiers 6 qui s’arrête devant notre maison, s'assoit à l’ombre de l’impasse d’en face, pour manger et se reposer. Un soldat reste adossé à notre maison, parle avec mon père. Mais nous n’avons pas de café à offrir, seulement de l’eau fraîche. Ils repartent vers la gare d’Arenc.
En début d'après-midi, avec mon frère cadet, nous picorons des raisins dans le jardin. Tout à coup, un obus nous passe à deux mètres au-dessus de la tête et va fracasser le toit d’une maison cinquante mètres plus loin ! C’est la batterie allemande de la gare d’Arenc qui a tiré avant de se rendre.
Le lendemain matin, le bruit court que la fabrique de pâtes Ferrand & Renaud au Canet est en train d’être pillée. Ma mère prend sa brouette et elle reviendra avec des paquets de pâtes ! Nous en avons mangé midi et soir avec grand plaisir … Elle a raconté que, lors du pillage, une femme criait à son mari : “Prends des pâtes aux oeufs !” Il y avait quelque chose de sauvage !
Deux jours après, une équipe de faux Résistants armés fait le tour des maisons pour récupérer les pâtes. Mais en vain, tout était bien caché !
Le lendemain après-midi, une forte explosion semble provenir de la gare d’Arenc. Notre mère nous confine dans notre cave : un wagon de munitions avait explosé !
Je vois passer devant chez nous un attelage tirant un canon et des soldats allemands. Ce sont les premiers que je vois.
Nous ne savons pas que des unités alliées ont été parachutées dans l’arrière pays varois.
J’ai appris le reste de la Libération plus tard, par petits morceaux.
Le débarquement allié de Sainte Maxime
Références de la photographie : 45th Infantry Division lands at Sainte Maxime, France, August 15, 1944. National Archives and Records Administration, Signal Corps Photo 193147
Avec mon ami et voisin Jojo, nous fabriquons des « fusils » en bois et nous jouons à la guerre contre les Allemands.
Après la Libération en 1945, le frère de ma mère, revient d’Allemagne, il porte une veste marquée Kriegsgefangener qui signifie «prisonnier de guerre ». Je l’ai aussi portée.
Je me souviens aussi que nous avons récupéré et utilisé des vêtements militaires laissés par les troupes.
Je me rappelle aussi qu'après la victoire, des prisonniers allemands sont chargés de réparer notre rue. Ils sont sous bonne garde.
Vers cette période, un véhicule amphibie américain, conduit par un chauffeur noir, traverse notre quartier cherchant à rejoindre la camp militaire de Sainte Marthe. Pendant que le chauffeur est parti chercher des renseignements, quelques opportunistes en profitent pour voler les quatre roues.
Note des rédactrices
Etre enfant aujourd’hui est bien différent d’être enfant dans l’entre-deux-guerres.
Les enfants jouent en bandes dans la rue, les adultes y jettent un œil.
Les adultes ne parlent pas des affaires d’adultes devant les enfants, ni aux enfants.
Les enfants sont dans un univers qui leur est propre : l’école, les devoirs, et tout le reste du temps est consacré au jeu à la maison, mais le plus souvent dans la rue entre enfants. Les plus petits apprennent des plus grands.
A table les enfants ne parlent que si on leur pose une question et les adultes n’abordent pas tous les sujets devant eux : l’actualité, la politique, les commérages … Si bien qu’il y a des quantités de choses que les enfants de l’époque ignoraient alors qu’aujourd’hui ils sont au courant de nombreux sujets qu’abordent les adultes, comme par exemple, la guerre en Ukraine ou le bouleversement climatique et il devient nécessaire d’en parler avec eux.
Le contexte historique
Par les rédactrices, quelques repères à destination des enfants.
La guerre, l’Occupation, la Collaboration
La France entre en guerre contre l’Allemagne le 3 septembre 1939. Elle est rapidement envahie par les armées allemandes et le Maréchal Pétain signe la capitulation à Rethondes le 22 juin 1940. Toute la zone nord de la France est occupée. Le gouvernement français de la zone libre s’installe à Vichy, Philippe Pétain devient le chef de l’Etat français et collabore avec les autorités allemandes.
Jusqu’au 11 novembre 1942, Marseille appartient à la zone Sud, non occupée. (voir carte plus haut)
Le ressenti des Marseillais
“Les Marseillais ont été soulagés par la prise en main de la zone sud par Philippe Pétain car il les protégerait des difficultés dues à la période, pensaient-ils. Mais le régime de Vichy veut créer l’Etat français en supprimant la République qu’il accuse d’avoir perdu la guerre.”
Affiche révolution nationale
Commentaire par les rédactrices : l'affiche montre à gauche, les dégâts dus à la République, et à droite, son remplacement par le nouveau régime de l’Etat français. Le Maréchal Pétain accepte de collaborer avec les Allemands en prétendant en retirer des améliorations pour le pays, cette collaboration inclut une lutte contre les Juifs, les communistes, la démocratie etc.
Notice de l’affiche Révolution nationale
Affiche éditée par le centre de propagande de la Révolution nationale - Centre d'Avignon, 1942 - Mémorial de la Shoah/Centre de documentation juive contemporaine
et aussi le Musée des 2 GM, la contemporaine, anciennement BDIC -
Le 11 novembre 1942 : les Allemands occupent toute la France
23 janvier 1943 : destruction du quartier Saint-Jean au nord du Vieux Port
Les Juifs vivant en France sont recensés par l'occupant et le régime de Vichy.
“Cette campagne de recensement a permis d'arrêter facilement les Juifs pour les envoyer vers les camps de la mort.” Maurice André 2024
Affiche ordonnant le recensement des Juifs.
“Au début de l’année 1943, commencent les sabotages du port par les Allemands. Ils pensent que le quartier Saint Jean est “infesté” d’une population “malsaine”, de Résistants, de Juifs. La Municipalité marseillaise est collaborationniste. Louis Gillet écrit dans le journal municipal :
“Un des cloaques (égouts) les pires, où s’amassent l’écume de la Méditerranée, l’empire du péché et de la mort. Ce quartier a besoin de périr de honte. Quel moyen de le vider de son pus et de le régénérer ?”
Commentaire des rédactrices
C’était un quartier populaire pauvre, où vivaient les petites gens et qui accueillait les vagues successives de nouveaux migrants dont des Juifs persécutés dans les pays de l’est, des Arméniens rescapés du génocide, des Italiens fuyant Mussolini etc. Ce quartier est propice à cacher les Résistants et d’autres opposants comme certains syndicalistes.
Les habitants de ce quartier sont tout ce que les Nazis détestent : mélange de populations méditerranéennes, souvent pauvres, voire marginales. Ce quartier est incontrôlable et Himmler en organise la destruction à la demande d’Hitler. Il s’agit de faire un exemple pour terroriser la population.
Le matin du 23 janvier 1943, des policiers et gendarmes français avec des soldats allemands encerclent les quatorze hectares du quartier. Ils en expulsent les 20 000 habitants, dont 782 Juifs, adultes et enfants qui sont dirigés vers les camps d’extermination. Ils sont emmenés en train depuis la gare d’Arenc dans des wagons de marchandises.
Puis les Allemands minent 1500 immeubles pour les réduire en ruines, les destructions commencent le 1er février et durent deux semaines, alternant méthodiquement dynamitage et déblaiement. Les habitants n’ayant pas été déportés sont déplacés vers de lointaines banlieues.
Toutes ces opérations ont été minutieusement photographiées par l’armée allemande et sont disponibles sur le site des Archives Fédérales Allemandes.
le quartier St jean avant sa destruction (site Marseille autrement)
Le célèbre pont transbordeur qui sera aussi détruit
Editeur : France. Direction du patrimoine. Service des archives photographiques
policiers français et soldats allemands lors de l’expulsion du Vieux Port
Dynamitage du quartier St Jean
image Bundesarchive
La Gestapo était très puissante à Marseille, elle a fait aussi massacrer de nombreux maquis7 alentour.
Une demande de procès pour crime contre l’Humanité a été déposée en 2019.
Cette destruction reste dans la mémoire de tous les Marseillais et Maurice est témoin du choc que cela a entraîné sur toute la population.
Note des rédactrices
Maurice a 6 ans, on ne lui a pas parlé de ces événements, qui sont un traumatisme dans l’histoire de Marseille. Il en a eu connaissance plus tard.
1Usine à gaz : complexe industriel qui fabrique du gaz à partir du charbon. On l’utilisait pour les cuisinières, le chauffage, pendant la guerre il alimentait les gazogènes ou voitures à gaz.
2Libertyship : traduction « bateaux de la liberté », on appelle ainsi les bateaux américains qui ont apporté des vivres et du matériel à la fin de la guerre.
3Ticket de rationnement : en raison du manque de nourriture, vêtements, chaussures etc et pour répartir les ressources dans la population, l’état français imprimait des carnets de tickets pour chaque produit par exemple le charbon, le pain, les textiles, les pommes de terre… Pour se procurer des denrées, il fallait avoir le ticket, l’argent et que le commerçant soit approvisionné.
4Résistance passive : les citoyens devaient se protéger par eux-mêmes, par exemple en occultant complètement les fenêtres afin de rendre invisibles les lumières des maisons la nuit en cas d’attaque aérienne et en préparant des abris.
5 Plaine sèche et caillouteuse à l’est du delta du Rhône
6 Goumier : combattant autochtone d’Afrique du nord enrôlé dans l’armée française.
7 Maquis : formation végétale méditerranéenne dense, constituée d’arbustes épineux assez impénétrable. Par extension, lieu peu accessible, dans la nature, où se cachaient les Résistants.
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