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Portraits
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Comment sommes-nous ? Comment nous voyons-nous ? Comment nous décrire ?
Ce travail est mené afin d'envoyer nos portraits aux deux autres classes maternelles de notre réseau d'écoles rurales.
Nous commençons à l’oral pour essayer de trouver les bons mots pour parler des cheveux, des yeux, etc. Les élèves de cours moyen (9, 11 ans) viennent aider les enfants de petite section en écrivant leurs descriptions. Nous évoquons surtout la couleur des yeux, des cheveux, de la peau, si on a des lunettes ou pas. |
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Ce travail terminé et nos photos envoyées aux correspondant∙es, je leur propose de réaliser leur portrait sur leur bloc à dessin. Elles et ils s'entrainent en utilisant la glace pour se voir, se dessinent au crayon gris puis utilisent les crayons de couleur.
Je leur demande ensuite de se dessiner avec des craies grasses sur un format plus grand (A4).
Je trouve leurs productions réussies mais un peu ternes.
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| Que faire ? S'arrêter là pour ne pas gâcher le travail de qualité ? Faire un fond ? à l'encre ? avec des craies ? à la peinture ? |
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Je leur pose donc la question.
Voulez-vous laisser comme ça ?
Faire un fond ?
Utiliser de l'encre ? Des craies ?
De la peinture ?

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Tous désirent faire un fond, un seul enfant opte pour les craies, les autres pour l'encre.
Chacun∙e réalise son fond avec la couleur de son choix.
Je dilue un peu l'encre pour qu'elle ait un aspect plus pastel et ne vienne pas gâcher le dessin à la craie.

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C'est notre deuxième travail sur le portrait.
Tout d'abord, les enfants ont réalisé un fond à la peinture sur un format A3 avec pour consigne de remplir l'espace.
Pour cette deuxième partie du travail, la consigne est de dessiner un "bonhomme" à la peinture noire et au pinceau fin en utilisant au maximum l'espace de la feuille A3. Je rappelle qu'il faut bien dessiner les différents éléments du portrait maintenant que nous les connaissons mieux.

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Nous observons nos productions et dans un troisième temps, nous habillons nos bonhommes avec des chutes de tissu que j'ai déjà prédécoupées. Certain∙es les ont redécoupées, d'autres les ont utilisées sans les modifier pour habiller leur bonhomme.

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Dernière étape
Je leur propose de mettre en couleur les espaces qui correspondent aux différentes parties du corps : la peau, les yeux, les cheveux.
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Pour la peau, je travaille par petits groupes de quatre et je pose la question : quelle couleur choisir ? Naturellement ils veulent du rose. Je mets du rose dans un pot et leur demande de mettre leurs mains à côté pour voir si c'est la même couleur. Constat : ça ne va pas. Je rajoute donc du blanc petit à petit, pas à pas, à chaque fois ils mettent leurs mains à côté pour comparer.


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Au bout d'un moment, les enfants se rendent compte que ça ne se rapproche jamais de leur couleur de peau. Une enfant de la classe a la peau marron. J'avais donc sorti du marron pour elle. Je leur suggère, toujours par petits groupes, chacun∙e à leur tour de partir du marron avec la même démarche que pour le rose. J'ajoute du blanc petit à petit. Cette fois, elles et ils constatent que ça se rapproche énormément de leur couleur de peau. Elles et ils sont très étonné∙es d'avoir la peau à l'origine plutôt marron que rose.

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Les moyens et les grands peuvent faire les cheveux avec de la laine. Le travail est assez complexe : la laine ça colle partout, ça colle aux doigts, elles et ils n'arrivent pas à réaliser leur intention première.
Mais au final le résultat est très beau et certain∙es éprouvent beaucoup de plaisir à choisir des habits à paillettes.


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Le Millefeuilles tourne la page
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