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En Chantier n°3 : Sur les chemins de la mémoire - Lectures

 
Voici les critiques écrites par les élèves...
 
   
Le pianiste de Wladidyslaw Spilzman

Nous avons lu plusieurs livres sur la guerre et sur la discrimination des juifs.
Tout d'abord j'ai eu beaucoup de plaisir à lire "Le pianiste" de Wladyslaw SZPILMAN car ce livre reflète bien la crainte qu'a le personnage principal. En effet l'auteur écrit le récit que lui a raconté son père. Wladislaw arrive à nous faire ressentir la douleur intérieur que vit ce juif polonais quand il perd ses parents. Aussi nous réalisons la terreur que les soldats font régner dans le ghetto de Varsovie pendant qu'il travaille. Le livre montre aussi le problème des juifs en dehors du camp : pour se cacher, pour se ravitailler ou pour se réchauffer. Quelques polonais aident les juifs mais la vie reste toujours très dure.
Aurélien
 
Le grand voyage de Jorge Semprun

Ce livre nous a étonnées grâce au changement de point de vue et d'époque. Au fur et à mesure du récit, on découvre l'histoire par bribes. L'auteur nous fait ressentir intensément les émotions qu'il ressent à des moments précis de son histoire. De plus, de se dire que cette histoire a été réellement vécue par l'auteur renforce l'attention que l'on porte aux détails poignants. Parfois on se perd dans les émotions qu'il nous décrit, dans le changement de période et la complexité des descriptions.

Pauline et Elise
 
Silbermann de Jacques de Lacretelle

Ce livre nous montre la vie d'un juif nommé Silbermann comme étant un élève surdoué qui apprend bien ses leçons et tous les élèves le respectent ainsi que les professeurs. Mais au moment où la loi oblige les juifs à porter l'étoile jaune, les enfants l'insultent, le poussent, le tapent, le méprisent. Les professeurs l'ignorent, ne l'interrogent plus quand il lève la main. C'est comme s'il n'existait pas, comme si c'était un fantôme. Bref, toute l'école se ligue contre lui. Mais le narrateur prend sa défense lorsqu'un élève l'insulte. On voit alors que parmi toute l'école il reste quelqu'un pour soutenir Silbermann.
J.R


Cette histoire relate avec réalité et précision la seconde guerre mondiale. Ce livre nous montre la vie d'un jeune juif, Silbermann qui est persécuté par ses camarades, on le bouscule, on l'insulte même les professeurs l'ignorent. Au cours de cette histoire une complicité va se nouer entre Silbermann et le narrateur. Ce dernier va défendre son ami. Pour lui Silbermann est un dieu : il est en admiration devant lui, il le vénère.

Quentin


J'ai assez aimé ce livre du fait que le narrateur ferme les yeux sur le monde qui l'entoure ne se préoccupant que de son amitié avec Silbermann. Nous pouvons lire : " Je te jure Silbermann, que désormais je ferai pour toi tout ce qui sera en mon pouvoir." Cette phrase est simplement magnifique et digne d'un ami sincère.
Mais ce qui m'a déplu ce sont les moqueries des camarades de Silbermann. Tout cela pour une simple religion alors qu'il n'a rien demandé à personne. Je trouve cela abominable de faire subir de telles souffrances à un camarade. Nous pouvons le constater : " On le bousculait, on prenait sa casquette, on faisait tomber ses livres." Le garçon, de plus, face à ces moqueries ne se défend guère ou simplement de temps à autre, il fait comme si de rien n'était, se referme sur lui-même ce qui est malheureux pour un garçon de cet âge.
Ce qui m'a plu en revanche c'est de voir que Silbermann a quand même des craintes de perdre son ami au lycée. Il a peur qu'il n'assume peut-être pas les critiques de ses camarades. Nous le voyons dans le dialogue ci-dessous (entre Silbermann et le narrateur.) : - Tu oublies que je suis Juif.
- Mais ce qui se passe actuellement n'a pas d'importance, répliquai-je. Hors du lycée cette hostilité ne durera pas.
- Elle durera [ ... ] "
Ce dialogue montre que le narrateur tient à son ami Silbermann, quitte à se faire ridiculiser par les autres camarades du lycée.

Clémence


J'ai eu du mal à me plonger dans ce livre, au début l'histoire ne me fascinait pas du tout, mais ensuite quand il y eu un peu plus de mystère l'histoire commençait à m'intéresser.
J'ai bien aimé le moment où le narrateur choisit de quitter son meilleur ami pour aller avec Silbermann sachant bien qu'il devra subir des injures et d'autres choses. Il ne pouvait pas supporter que Silbermann se fasse insulter, taper ... J'ai trouvé que le narrateur était une personne courageuse et gentille envers Silbermann.

Keschya


Ce livre m'a plu plus ou moins, j'ai bien aimé le fait que Silbermann soit très intelligent et donc le fait que son ami soit "admiratif" devant ça, et qu'il passe le plus de temps possible pour profiter de cette intelligence, pour boire la moindre parole de Silbermann. L'histoire est bien racontée. C'est assez facile à lire mais malgré ça je ne l'ai pas lu en entier car je n'aime pas beaucoup lire.

Pierre


J’ai moyennement aimé ce livre car je trouve qu’il n'y a pas assez d’action et trop d’exagération : Silbermann sait tout, a une famille parfaite, arrive à ne pas répondre aux insultes. Mais ce que j'ai apprécié au niveau de ce livre, c'est que ça montre l’amitié entre deux personnes qui sont de religions différentes et qui arrivent à ne pas y faire attention. Ce livre montre aussi très bien le racisme envers les juifs, les souffrances qu'ils ont pu vivre.

Valentin


J'ai bien aimé ce livre et surtout le fait que le narrateur, malgré tous les éléves de l'école qui embêtent Silbermann, veuille être son ami et qu'il le défende. Mais ce qui est choquant, ce sont les injures de ses camarades car c'est une sorte de racisme envers des personnes qui n'ont pas la même religion que nous. Ce qui est quand même décevant, c'est que Silbermann et sa famille sont obligés de s'exiler en Amérique pour ne plus être ennuyés.

Kassandra


Ce livre ne m'a pas vraiment plu car il n'y a pas d'action, ce que je recherche dans un livre ou un film. Ce livre qui raconte la vie d'un juif à l'école, maltraité, insulté...est un livre assez monotone dans lequel il y aurait de l'action s'il y avait au moins 30 pages en moins. Mais cela peut avoir aussi un avantage car pendant 20 pages on se demande ce qui va arriver au père de Silbermann, il y a donc un petit suspense...J'ai quand même un peu aimé ce livre pour ses parties d'ombre dévoilée peu à peu comme l'épisode des vacances de Silbermann raconté d’abord d’une façon puis d’une autre.

Yann
 
 
Un sac de billes de Joseph Joffo

Ce livre est plutôt émouvant par sa façon de raconter et par l'histoire en elle-même. Les "tortures" qu'ont dû endurer ces enfants très jeunes, sont inacceptables. Je pense que je n'aurais jamais eu la volonté de faire ne serait-ce qu'un dixième de ce que ces deux frères ont fait .Par contre, le titre n'a aucun rapport. Je trouve que "voyage juif" ou "un grand voyage" conviendrait mieux.
Yann
   
Paroles d'Etoiles

Ce recueil de témoignages d'enfants cachés nous raconte comment ils ont vécu la guerre aux côtés de leur famille d'accueil.
J'ai bien aimé ce livre car ce sont des faits réels, ils ne cachent pas leurs mots même si certains passages sont assez douloureux pour la personne qui a vécu ces moments. Par exemple, certaines familles maltraitaient les enfants en les frappant, parfois des filles se faisaient violer ou subissaient d'autres violences de ce genre; par contre certains trouvaient une famille agréable, très gentille envers eux.
La plupart des enfants oubliaient leurs parents au fur et à mesure que le temps passait, ils changeaient de noms...
Aymeric


Ce livre n'est peut être pas un roman, mais grâce aux témoignages de déportés, enfants cachés, Justes, on sait à quel point cette période a été difficile. C'est en lisant ces témoignages que l'on rend hommage à cette histoire qui en aucun cas ne doit être oubliée. J'ai trouvé ce livre plein d'émotion, c'est en lisant ce livre que l'on s'aperçoit vraiment que le nombre de personnes concernées est assez "énorme".

Ce livre est intéressant, car il nous parle des juifs et de leur souffrance. De plus ce sont de vrais juifs qui témoignent, ils nous font ressentir leur souffrance et leur honte de porter la grosse étoile de David. Ils n'ont pas le droit d'aller dans des jardins publics, les plages, les piscines ...moi je trouve que c'était injuste, qu'ils n'aient pas le droit de profiter comme les autres de la piscine, des jardins publics...
Il y a un passage qui m'a choqué, c'est une petite fille qui raconte que dès qu'elle a pu lire sa première lecture c'était les lectures murales où était écrit "mort aux juifs, tuons-les..."

Steve


Ce livre contient des témoignages d'enfants cachés pendant la guerre de 1939-1945. Certains témoignages en disent plus que les autres sur la vie d'enfant caché dans la famille d'accueil. Dans cette famille d'accueil, soit les enfants sont considérés comme des fil(le)s aux yeux des parents, soit ils étaient maltraités, battus, et même violés jusqu'au jour où ils sont mis à la porte à cause du risque que cause une "garde rapproché d'un(e) juif(ve)". Ce livre raconte aussi les horreurs que d'autres familles juives subissaient.
Yann.

Ce livre est assez intéressant car il nous raconte de véritables témoignages de juifs .Mais par contre il y a des passages qui choquent. Je n'aurais pas voulu être à leur place et vivre des moments aussi difficiles. Le livre est intéressant aussi car on n'est pas obligé de tout lire on peut lire les passages qu'on veut. Les témoignages sont tristes.

Sébastien
 
 
Un secret de Philippe Grimbert

Un secret est un roman émouvant et aussi très triste.
En effet, c'est l'histoire d'un jeune garçon qui est de nature fragile. Il se crée alors un frère imaginaire qui a tout pour plaire à son père : il est sportif et en excellente santé. Mais l'enfant se rend un jour compte que son frère imaginaire a réellement existé, et que c'était son demi-frère. Ses parents, Maxime et Tania, qui sont de très grands sportifs et qui ont une boutique d'équipements de sports, ne prennent pas le temps de discuter avec leur fils. Donc le narrateur, le fils de Maxime et Tania, vient se confier à la voisine. Cette voisine est une vieille dame qui exerce le métier de kinésithérapeute et elle lui raconte l'histoire de sa famille.
Ainsi, il apprend que pendant la guerre son père est marié à Tania et qu'ils ont un fils. Un jour, la famille se voit dans l'obligation de quitter les lieux, leur statut de juifs contre indique de rester. Heureusement une connaissance de la famille leur permet de se procurer des faux papiers. Mais, un jour, dans un café où se trouvent Tania, la voisine, la belle soeur de Tania, des SS entrent et l'un d'eux demande les papiers de Tania, elle sort d'abord les faux et ensuite les originaux. Le supérieur des SS présent crie alors un ordre à ses coéquipiers, jusqu'au moment où le fils de Tania sort brutalement des toilettes et court vers sa mère, malgré la voisine et la belle soeur de Tania qui tentent désespérément de dissuader l'enfant de rejoindre sa maman, Tania dit que c'est son fils et ils sont tous deux embarqués.
Florian
 
La mort est mon métier de Robert Merle

Ce livre est très différent des autres grâce à son point de vue inhabituel : celui du nazi. A travers ce point de vue, on peut imaginer comment un homme normal peut devenir, par servitude, une machine à tuer sans émotions et sans morale. Sa réaction lorsque sa femme découvre la réalité de son travail est très choquante. Il est prêt à tuer son propre fils si on le lui demandait. Le coté maniaque du personnage le rend inhumain ainsi que toute l'organisation qu'il a mise sur place mécaniquement et industriellement dans le seul but de l'efficacité et de l'exécution parfaite de ordres du führer.
Pauline et Elise


La mort est mon métier m'a choqué car il y est raconté des choses inhumaines qui se sont vraiment passées comme à la page 302 :
"Bref, souffla-t-il, voici les faits. Quand un convoi se déshabille devant l'installation provisoire... Setzler... Naturellement, il est là pour les besoins du service... Il n'y a rien à redire à cela... Bref, il fait mettre à part... une jeune fille juive... la plus jolie généralement... et quand tout le convoi est entré... il entraîne la jeune fille... la fille est nue, remarquez bien... ce qui rend la chose encore moins correcte... Il l'entraîne dans une pièce à part... et là... Il passa de nouveau son doigt à l'intérieur de son col. ... là, il l'attache... par les poignets, à deux cordes, Herr Sturbannführer... Bref, la fille est nue, les poignets attachés aux cordes... et Setzler tire dessus à coups de pistolet..."
Le héros est Rudolf Lang. Cette personne a existé. Il s'appelait en réalité Rudolf Hoess, commandant du camp d'Auschwitz.

Maxence
 
 

 

  On peut écouter des extraits des livres cités lus et mis en voix par des élèves de la classe sur :
  www.weblettres.net/blogs/?w=Surleschemins&category=Nos_lectures_expressives

 

Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bt[arobase]icem-freinet.org
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