Nombre d’enseignants se trouvent confrontés à des difficultés liées au regard qu’ils ont de l’hétérogénéité du groupe-classe ainsi qu’à l’ennui, et au manque de motivation, qui peuvent en découler. Le cours magistral, les situations uniquement collectives ne suffisent plus (… ont-elles d’ailleurs un jour suffi pour tous les enfants ?) ; d’autres dispositifs sont apparus au fur et à mesure de ces constats d’échec.
Depuis longtemps, les mouvements d’Éducation Nouvelle, en particulier Célestin Freinet et son mouvement, l’ICEM (Institut Coopératif de l’École Moderne), ont multiplié les recherches, les expérimentations dans ce sens. L’individualisation du travail est apparue comme un moyen indispensable pour aider les enfants à construire leurs savoirs et à se responsabiliser.
Cette individualisation implique un renversement du processus enseignement-apprentissage. L’enfant devient acteur de son apprentissage. Il existe dans le groupe et apprend à composer avec ses difficultés et ses réussites. Individualiser le travail n’est surtout pas synonyme d’isolement. Au contraire, il se nourrit d’interactions multiples entre pairs et adultes. Ce principe fondateur de la pédagogie Freinet, loin d’être isolé là encore, s’articule avec les autres principes fondamentaux que sont l’expression libre, la coopération, le tâtonnement expérimental.
Des dispositifs organisés autour de l’individualisation du travail engagent des outils, des techniques institutionnelles spécifiques qui sont déclinés dans cet ouvrage. Celui-ci explicite les enjeux et points d’appuis liés à ces pratiques, il met au jour des organisations permettant de faire vivre les apprentissages individualisés dans la classe.
Le dévédérom d’accompagnement apporte de nombreuses pratiques en la matière, à tous niveaux (de la maternelle au second degré) et ceci, dans de multiples contextes.
François Le Ménahèze, Frédérique Logez, avec DVD-Rom
Pour acheter en ligne (version numérique, sans DVD-Rom)
editions-icemicem-freinet.org (Éditions ICEM)