Recherche archives : la difficulté scolaire, PEMF, 2002

Le dossier,paru dans le Nouvel Educateur de septembre 2002, a tenté de montrer dans quelles conditions, pour des enseignants et des professionnels, un enfant porteur de handicap pouvait être accueilli de façon bénéfique dans une classe ordinaire. Le point de vue des parents de l’enfant semble aussi important à prendre en considération. Certains disent qu’il s’agit d’un parcours du combattant, d’autres qu’ils se sentent bien seuls face à un certain nombre de démarches administratives nécessaires pour que leur enfant soit scolarisé en
milieu ordinaire. La création des groupes départementaux « Handiscol » devait permettre des relations plus faciles avec les familles. Il semble bien qu’actuellement ce ne soit pas encore le cas.

Les enseignants qui pratiquent la pédagogie Freinet ont toujours eu la volonté d’accueillir dans leurs classes tous les enfants, quelles que soient leurs différences. Ils reconnaissent, qui plus est, l’hétérogénéité  (enfants  d’âges, de  profils  différents...) comme une richesse pour les apprentissages et un moyen qui permet à chacun de trouver sa place dans le groupe.

L’IME (4) dans lequel Sylvie Buttier a travaillé, en tant qu’enseignante spécialisée,avait un projet d’intégration scolaire,pour les jeunes de la tranche d’âge 6 ans à 12 ans. Certains étaient intégrés à temps partiel dans des classes de perfectionnement des écoles de leur secteur.

La loi 75-535 et la loi d’orientation de 89, qui demandent, à juste titre, d’intégrer des enfants handicapés, nous placent devant des situations quelquefois délicates et difficiles à gérer.

Christine accueille dans sa classe, A., un enfant qui présente des TCC (Troubles de la conduite et du comportement). La préparation et la mise en place de cette intégration ne se sont pas faits dans les meilleures conditions : partenariat inexistant (pas de coopération entre les différents intervenants) ; non respect de la décision prise en commun. Cela ne facilite pas la tache de l’enseignant qui accueille.

Des enfants d'IME rédacteurs

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