Recherche archives : Écriture-lecture, 1993

 L'approche de l'écriture ne se réduit pas à la pratique du texte libre ou des ateliers d'écriture. Christian Montcriol, instituteur dans une classe de CE2 à Solliès-Pont (83), décrit brièvement ici un autre type d'écrits abordé dans sa classe.

L'immobilisme et le conservatisme en matière pédagogique sont-ils inéluctables? Beaucoup de vélléités de réformes, qu'elles soient sur les contenus (maths modernes, orthographe, éveil), sur les supports (audio-visuel, informatique), sur les méthodes (travail de groupe et méthodes actives) ont en grande partie échoué. On ne mesure pas à sa juste force le poids du « milieu » avec ses habitudes, son pouvoir d'usure et de lamination des désirs, de « reproduction » des pratiques. Pas plus que les autres tentatives, la réforme des cycles et la loi d'orientation, qui sont des réformes structurelles et politiques, n'ont de chance de réussir si rien n'est entrepris pour aider les enseignants à modifier leur comportement quotidien et à surmonter leur angoisse devant les difficultés d'un métier en pleine évolution.

 Au départ, l’équipe pédagogique de la maternelle au CM2 constate, d'une part, l'absence quasi totale d'écrits dans certaines familles, d'autre part l'incommunicabilité inhérente entre ces familles et l'école. Les enseignants cherchent donc un moyen d'établir des circuits. Ils ont l'idée de regrouper toutes les informations, celles qu'ils font passer régulièrement par voie il 'affichage ou par des « mots aux parents », dans une feuille qui serait distribuée. Un projet est donc présenté dans le cadre du Fonds d'aide à l'innovation, qui permet l'achat de matériel informatique de PAO.