Recherche archives : Le Nouvel Éducateur, avril 2006

Comment la coopération multi-âge aide les enfants de CP à apprendre à lire et à écrire ? Dans l’école de Françoise Vassort, les CM1, secrétaires
des CP, les aident à écrire leurs textes et consolident ainsi leurs acquis en production d’écrits. Les CE2 et les CE1 les accompagnent dans la découverte
du Lire.

Claudine Letourneux témoigne ici du travail des enseignants RASED qui est d’aider les enfants en difficultés scolaires à retrouver confiance.

Le lien entre les parents et l’école est un atout pour la réussite scolaire des enfants.Souvent très inquiets à l’entrée au CP, la Méthode Naturelle
de Lecture-Écriture peut leur paraître déroutante.

Si nous avons vu que le bain de lecture commence bien avant le CP, l’apprentissage et la familiarisation se poursuivent bien après. Le panorama suivant, sans être exhaustif, montre combien la multiplication des types de supports, des nécessités ou des plaisirs de recourir à l’écrit, en différents lieux avec des projets divers vise à aider les enfants à devenir des lecteurs experts au cycle 3.

Que lisent réellement les enfants, comment comprennent-ils leurs lectures, pourquoi un livre est-il choisi ou rejeté ? C'est parce qu'il est difficile
d'avoir des réponses précises à ces questions que le « carnet de lecteur », mémoire des lectures de l'enfant, a été expérimenté dans cette classe de CM2. On y apprend non seulement comment se construit un parcours de lecteur, mais aussi que l'écrit associé à la lecture est source de création et de multiples possibilités d'expression.

Après 25 ans de travail en Méthode Naturelle de Lecture Écriture dans les classes de CP ou de CP et CE1, Danielle De Keyser s’est engagée dans la lutte contre l’illettrisme.Pour elle, la philosophie de la Pédagogie Freinet lui semble s’imposer, mais elle doit l’expérimenter.Ce qu’elle fait depuis 14 ans un peu partout en France et en Belgique.

Par Thierry Lenain, écrivain pour la jeunesse, à propos de la méthode syllabique.

André Ouzoulias, professeur à l’IUFM de Versailles, est l’un des initiateurs de l’appel Sauvons la lecture . Il nous rappelle ici la complexité de l’apprentissage de la lecture. La crise de l’école ne saurait se résoudre par le retour en force de la méthode syllabique.

Le 2 septembre 2005, Roland Goigoux, avec l’article « La guerre des méthodes est finie » paru dans la rubrique Rebonds du quotidien  Libération,expliquait que les méthodes globale, syllabique et mixte n’étaient pour ainsi dire plus pratiquées. Il proposait de qualifier les méthodes utilisées d’« intégratives ».
Le texte présenté dans ces pages est issu de cet article.

« Persévérer dans cette méthode alors qu’on en connaît la nocivité est criminel,c’est un danger pour les enfants ».
Les méthodes globales et semi-globales sont « responsables de l’épidémie actuelle de dyslexie », il faut revenir à la méthode syllabique… Jacques Bernardin démontre ici que ce discours est plus du côté de l’anathème injonctif que du conseil avisé,scientifiquement étayé.