Recherche archives : Le Nouvel Éducateur, revue, 2000

On a beau s’accorder sur l’idée d’une meilleure prise en compte de la personne, encore faut-il parfois avoir l’idée de faire !

En classe de seconde depuis cette année les élèves ont droit à de l'Education Civique Juridique et Sociale. Ce n'est pas une nouvelle matière, avec des profs spécialisés, un programme et des inspecteurs mais une plage de deux heures par mois pour permettre aux élèves de débattre de problèmes de société dans un contexte aussi interdisciplinaire que possible.

le court terme, c’est-à-dire faire que les enfants vivant avec nous donnent du sens à l'école, se forgent des outils utiles pour la suite, accumulent quelques compétences, deviennent curieux, soient heureux, améliorent leur comportement...Et nous, on doit aussi être heureux avec eux et savourer les moments où on est bien : c'est peut-être une discussion, un échange, le plaisir d'aider, d'avoir réussi, de les voir travailler ou tout simplement dêtre avec eux...

Quelquefois cette revue me fait passer de mauvais moments. Ces moments où je me rends compte que le chemin est long à parcourir jusqu'à la mise en œuvre de mes convictions. Ces moments pendant lesquels j'aperçois les trous dans le tissu de ma pédagogie coopérative.



Convaincus que les conditions de vie et de travail influencent de façon décisive la formation des nouvelles générations, l’ICEM lutte depuis toujours pour que l’enseignement laïc puisse remplir sa fonction d’éducation.
C’est ainsi que, dès 1954, Freinet lançait l’objectif de « 25 élèves par classe ! ». Il faisait même de ce mot d’ordre le thème principal du congrès d’Aix-en-Provence de mai 1955.