Recherche archives : Le Nouvel Éducateur, PEMF, 2005

(Intervention au Congrès de l’ICEM,atelier poésie)
La poésie est une parole empreinte de complexité et d’incertitude. Je vais le montrer de deux façons.
D’abord, en opérant un petit crochet du côté de la linguistique, je rappellerai quelques-uns des traits par quoi la parole poétique se distingue de la prose.
Ensuite, je tenterai de montrer que la poésie est une parole de la totalité, au sens où elle parle à tous les niveaux de l’individu. Il s’agira donc d’interroger deux « lieux » : d’une part l’émetteur, c’est-à-dire le poète, d’autre part le récepteur,c’est-à-dire le lecteur, l’élève, vous, moi.

« Personne ne sait tout, mais tout le monde sait quelque chose. Chacun s’enrichit des connaissances des autres. »

Émilie, jeune enseignante venue du Nord au congrès de Valbonne, nous invite à partager ses émotions et son angoisse de la rentrée.



Introduction au dossier du n° 173 du Nouvel Educateur.

Jeune enseignante, venue à l’Éducation nationale et au mouvement Freinet à l’occasion d’une formation proposée par le Mouvement des Réseaux
d’Échanges Réciproques de Savoirs (M.R.E.R.S) en juillet 1994, Juliette Gasselin n’a jamais oublié les valeurs et les pratiques qui animent ces réseaux.
Elle travaille depuis 7 ans à l’école de Montbernard (31) en RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) en cycle 3. Elle est seule dans sa classe, les deux autres classes-écoles situées à quelques kilomètres de la sienne,accueillent les deux autres cycles.



Geneviève Allali est professeur de français, langue seconde, dans la classe d’accueil (CLA) du collège Georges Rouault, à Paris 19e, qui compte environ 500 élèves,majoritairement d’origine étrangère et de milieu social défavorisé. Elle accueille dans sa classe 24 élèves étrangers nouvellement arrivés en France, de tout âge, de toute nationalité. Ces jeunes arrivent dans le cadre du regroupement familial,certains sont des mineurs isolés. La diversité des élèves l’a amenée à réfléchir sur différentes pratiques pédagogiques.
Elle a rencontré l’IPEM et Claire Heber Suffrin.



Enseignante d’histoire-géo,Marie Laure Viaud a initié en 1998 l’association DECLIC (Développement Expérimental d’un Collège-Lycée d’Initiative Citoyenne) qui s’est battu plusieurs années pour tenter (en vain) d’obtenir l’ouverture d’un collège-lycée public à pédagogie Freinet en région parisienne.
Cette expérience l’a amenée à s’intéresser aux établissements secondaires « différents » et à en faire le sujet de sa thèse de doctorat, soutenue en 2003. Elle est aujourd’hui chargée de recherche au service d’Histoire de l’éducation (INRP).



Tel était l’intitulé du congrès de L’ICEM-Pédagogie Freinet qui s’est tenu à Valbonne du 19 au 23 août 2005.
Prendre en compte la complexité du processus d’apprentissage, c’est oser la réflexion,c’est affirmer l’autonomie de l’enfant ou de l’adolescent loin de l’attente passive de réponses formatées…
Les journées du congrès se sont déclinées autour des thèmes de la complexité :l’incertitude,l’auto-organisation et la durée,les organisateurs avaient sollicités des camarades du mouvement Freinet en leur demandant de porter leur regard sur la question de la cohérence de la pédagogie Freinet au travers des contenus de ces journées.
 





« Tout apprentissage exige [le] voyage avec l’autre et vers l’altérité ». Le pédagogue est l’accompagnateur et la pédagogie le véhicule, mis au service de l’élève, qui facilitent ce voyage fondé sur la confiance.