Le puissant intérêt que tant d'éducateurs portent à notre mouvement nous dicte un devoir : faire de l'Educateur la grande revue pédagogique de l'Instituteur moderne.
Nous avons en France plusieurs mouvements qui, avec des nuances particulières et un public parfois différent poursuivent le même but de normalisation et de rénovation de l'école : Groupe Français D'éducation Nouvelle (dirigé par le professeur Langevin et Mlle Flayol), Société Française De Pédagogie (professeur Wallon), Ecole Nouvelle (Roger), école Decroly (Mlle Soustre), etc.…
Je ne saurais trop le répéter : les réactions enthousiastes et affectueuses de tous nos adhérents ont été pour moi une agréable surprise. Je comptais publier tant bien que mal un petit bulletin de liaison en attendant le retour de nos prisonniers qui, on l'a vu dans notre dernier numéro, ont leurs projets.
Nos anciens adhérents ne connaissent et ils ont compris dès la première reprise de contact que la CEL continuait, mûrie seulement par cinq années d'épreuves et de silence, prête à jouer son rôle historique dans la période de reconstruction qui s'annonce.
Je sais bien : on dira encore que nous sommes mauvais joueurs, que nous ne savons pas encaisser, nous vous rouspétons sans cesse, que nous avons mauvais caractère.