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Le groupe départemental de la Loire nous invite à suivre par bribes, quelques questionnements d’une réunion « démarrer en pédagogie Freinet ».

Antoine Cicolella est professeur des écoles depuis septembre 2001, à Lunéville à l’école élémentaire Alsace. Il a rencontré la pédagogie Freinet au sein du groupe départemental 54 et malgré sa courte expérience du métier, il a déjà une pratique très structurée de la classe coopérative. Il a choisi de démarrer par l’organisation de la classe, la mise en place des techniques et de quelques outils ; sans précipitation, Antoine a planté le décor.

D’une rencontre entre PE2 et instits Freinet au salon des apprentissages de Nantes,en  2001,est née l’envie de construire un espace où les nouveaux instits pourraient se former en pédagogie Freinet pour accueillir à leur tour les PE2.S’est créé alors le groupe « Vie coopé pratiques».

Carol Baggio-Thomas est prof agrégée d’histoire, au lycée Elie-Faure de Lormont, en Zone d’éducation prioritaire. Sa rencontre avec le groupe départemental de Gironde, il y a quatre ans, lui a permis de « se lâcher » selon ses propres termes, de découvrir d’autres modes d’organisation des cours et d’accès aux savoirs. Malgré toutes ses expériences et ses réussites, elle en appelle aux « anciens » profs
du Second degré. Le Nouvel Éducateur sera heureux de  publier  leurs  réponses  dans  son  prochain numéro.

y a plus de trente ans, Jean-Yves Fournier publiait ce texte dans l’Educateur. Aujourd’hui professeur de philosophie à l’IUFM de Créteil, il se demande si ses propres incertitudes de débutant sont très différentes des questions que se posent nos jeunes collègues : Le rôle du professeur, le rapport aux savoirs,à la culture,la question du pouvoir… le temps qui passe et tout ce qu’on ne fait pas,parce que « un
événement arrive dans la classe » et qu’il y est accueilli.

Dès l’enfance,Nicolas Go est tombé dans la marmite de la pédagogie Freinet. Il a donc commencé ainsi : en immersion. Aujourd’hui docteur en philosophie et professeur à l’IUFM de Nice-Draguignan, il nous livre ses réflexions sur « les conditions du commencement » ; de l’histoire collective à l’instant vécu, de l’exigence de vérité à l’engagement coopératif, en passant par le source même de nos enthousiasmes : le désir.

Dominique  Fablet  est  enseignant-chercheur  au Département de Sciences de l’Éducation de l’Université de Paris X Nanterre. Une partie de ses travaux de recherche porte sur les pratiques innovantes développées dans le domaine des interventions socio-éducatives, pratiques qui reposent essentiellement sur des méthodes actives. Il poursuit des recherches au Centre de Recherche Éducation et Formation (CREF - EA 1589) dans l’équipe « Éducation familiale et interventions sociales auprès des familles » ainsi que des activités d’intervention institutionnelle dans des établissements et des services,principalement auprès de professionnels exerçant dans le champ de la suppléance familiale.

Le mouvement Freinet s’est toujours confronté à un dilemme : permettre à ses idées et pratiques d’être véhiculées dans le monde enseignant, mais aussi faire en sorte que celles-ci ne soient pas détournées et demeurent fidèles aux fondements de la Pédagogie Freinet. Notre place dans la formation « officielle » reste encore très morcelée, relative aux contextes, aux possibilités ou obstacles locaux.

Présentation du dossier du Nouvel Educateur n°146 de février 2003.