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Recherche archives : Pour les enseignants, Formation et recherche, PEMF, revue, 1995

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Coopération et organisation pédagogique des conditions d'apprentissage (II)

Dans :  Principes pédagogiques › Formation et recherche › 
Mars 1995

Dans le numéro du Nouvel Educateur de février 1994 nous avons publié la première partie de ce texte de Marc Bru. Etaient développés la variabilité inter et intra-individuelle chez les apprenants, les variables dans l'organisation des conditions d'apprentissage relatives aux contenus et aux processus pédagogiques. Nous proposons ci-dessous la suite de cette réflexion.

Auteur :

Coopération et organisation pédagogique des conditions d'apprentissage (I)

Dans :  Principes pédagogiques › Formation et recherche › 
Février 1995

Marc Bru, professeur en sciences de l'Éducation à l'université de Toulouse II et membre de l'ICEM, est intervenu au Salon des Apprentissages individualisés et personnalisés de Nantes (novembre 1994).

«Pour moi, enseigner c’est organiser directement ou indirectement des conditions (matérielles, temporelles, psycho-logiques, relationnelles ... ) en vue de faciliter l'apprentissage..
Il existe bien des façons d'organiser les conditions d'apprentissage. C'est cet éventail des possibles que je voudrais examiner dans une visée à dominante descriptive. Mon but n'est certainement pas de définir quels sont les bons choix à l'intérieur de cet éventail
Le schéma général de mon analyse est fondé sur l'idée que les situations d'enseignement‑apprentissage sont un lieu de rencontres, plus ou moins heureuses, entre deux champs de variabilité : celui des apprenants et celui des modalités de l'enseignement. »
Auteur :

Le chant du colza : langage... émotion... poésie...

Dans :  Formation et recherche › connaissance de l'enfant › 
Janvier 1995
Avant-propos
 
Dans ce monde obsédé d'intellectualisme, où il est de bon ton de mettre l'EMOTION de côté et de valoriser la RAISON, l'enfant, l'adolescent (et même certains adultes) se sentent parfois mutilés pour communiquer et se taisent.
Comment exprimer les interrogations essentielles sur la vie, la mort, dire la révolte, l'exaltation, l'amour, la tendresse, la beauté du monde et ses mystères mieux que par des images intimes qui réinventent, aux yeux des autres, notre perception et notre appropriation personnelles du monde et transgressent le réel?
Le poème est le genre que beaucoup de jeunes attendent et dont les barrières du langage normatif les privent. L'enseignant a surtout pour rôle de les aider à rencontrer la poésie qui ne vient pas spontanément sans travail. Elle s'apprivoise lentement, se glisse d'abord dans un mot, une phrase qui tranchent dans un texte narratif ou descriptif ordinaire. La part essentielle du maître est sans doute là : être à l'écoute, en permanence, pour capter ce mot, cette phrase, mettre l'accent sur leur originalité pour que l'audace de création, la quête hésitante d'images d'un ou plusieurs enfants ou adolescents se multiplient, appellent les autres à oser l'inédit verbal, à amplifier le murmure dérangeant, étrange de

« ce qui nous émeut, passé, présent, avenir,

univers au-dehors ou mondes intérieurs"
Georges Mounin
(in Avez-vous lu Char ?)
En prolongement des dossiers de septembre et octobre « réhabiliter le texte libre » et en interaction avec les autres paroles exprimées, ces témoignages successifs d'Anne-Marie Mislin nous entraînent dans les « correspondances » baudelaireniennes du langage écriture de l'âme et du coeur, celle qui jaillit de l'être, celle qui n'est parfois que mélopée, prosodie, celle aussi qui veut dire ce que l'on vit, ce qu'on est et nous permet de regarder au-delà des apparences.
Plutôt que de présenter un patchwork d'approches poétiques de différentes classes, il nous a semblé plus chaleureux et plus fécond de pousser la porte d'une classe précise, d'y faire halte à des moments repères et de partager, en silence, des paroles chargées de vie.

Janou Lèmery

 

 



Lettre à mes élèves...

Dans :  Formation et recherche › 
Septembre 1995

Lettre à mes élèves : "et si l'école, c'était fait d'abord pour apprendre à faire la paix ?"

 
Nous avons choisi de publier en ce numéro de rentrée cette "lettre à mes élèves" de Philippe Meirieu, parce qu'elle nous parait traiter de manière approfon­die, à partir d'un moment de classe difficile, comme nous en connais­sons tous plus ou moins ponctuelle­ment, de l'objectif princi­pal qui devrait être aujourd'hui celui de tous les enseignants : ap­prendre la paix. Il pose le vrai problème, qui ne concerne pas seulement l'école, mais est aussi une affaire de société.
Ce texte est re­produit avec l'aimable autori­sation des Cahiers Pédagogiques et de l'auteur.