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Recherche archives : Pour les enseignants, émotion, revue

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La place de la sensibilité dans nos techniques

Dans :  Formation et recherche › connaissance de l'enfant › 
Décembre 1952

Un Délégué Départemental nous écrit : « Les Techniques Freinet de l'Ecole Moderne, telles qu'elles sont employées en ce moment, préparent-elles bien les enfants à la vie en société ? L'enseignement tel qu'on le donne dans les classes modernisées et qui, bien entendu, est basé sur l'intérêt, n'est-il pas un peu trop basé en même temps sur la sensibilité ?

Vie - Affectivité - Travail

Dans :  Formation et recherche › connaissance de l'enfant › 
Octobre 1952

L’industrie automobile, comme toute industrie ou toute production, fait un bond en avant le jour où intervient un élément nouveau de progrès qui permet une amélioration radicale de la vitesse, de la stabilité et de la sécurité. Il y a eu un bond le jour où on a découvert le roulement à billes, un autre lorsque sont apparus les freins hydrauliques. Il y en aura un autre à l’apparition du changement de vitesse automatique.

Les avantages psychologiques du journal scolaire

Dans :  Formation et recherche › Formation et recherche › connaissance de l'enfant › Principes pédagogiques › communication › 
Octobre 1956

D'un livre de C. FREINET à paraître prochainement : Le Journal Scolaire et la Correspondance Interscolaire, nous extrayons, en ce début d'année, le chapitre suivant :

1° Normalisation du milieu où vit l’enfant

Il devient aujourd’hui banal de reconnaître que le milieu scolaire est, traditionnellement et foncièrement, différent du milieu familial et social de l’enfant.

La part de l'affectivité dans les textes d'enfants et dans nos techniques

Dans :  Formation et recherche › Formation et recherche › connaissance de l'enfant › Principes pédagogiques › 
Janvier 1958

 

Les idées germent et fleurissent

Dans :  Formation et recherche › connaissance de l'enfant › Principes pédagogiques › Principes pédagogiques › Techniques pédagogiques › 
Octobre 1957

C'est l'heureuse constatation que nous faisons au moment où nous sortons notre premier Educateur Culturel, on d’aucuns se demandent même si cet Educateur Culturel est utile, et s’il ne serait pas plus sage d’apporter exclusivement aux jeunes la documentation technologique qui leur permettra d’affronter l’indispensable reconsidération des techniques de travail.

Le chant du colza : langage... émotion... poésie...

Dans :  Formation et recherche › connaissance de l'enfant › 
Janvier 1995
Avant-propos
 
Dans ce monde obsédé d'intellectualisme, où il est de bon ton de mettre l'EMOTION de côté et de valoriser la RAISON, l'enfant, l'adolescent (et même certains adultes) se sentent parfois mutilés pour communiquer et se taisent.
Comment exprimer les interrogations essentielles sur la vie, la mort, dire la révolte, l'exaltation, l'amour, la tendresse, la beauté du monde et ses mystères mieux que par des images intimes qui réinventent, aux yeux des autres, notre perception et notre appropriation personnelles du monde et transgressent le réel?
Le poème est le genre que beaucoup de jeunes attendent et dont les barrières du langage normatif les privent. L'enseignant a surtout pour rôle de les aider à rencontrer la poésie qui ne vient pas spontanément sans travail. Elle s'apprivoise lentement, se glisse d'abord dans un mot, une phrase qui tranchent dans un texte narratif ou descriptif ordinaire. La part essentielle du maître est sans doute là : être à l'écoute, en permanence, pour capter ce mot, cette phrase, mettre l'accent sur leur originalité pour que l'audace de création, la quête hésitante d'images d'un ou plusieurs enfants ou adolescents se multiplient, appellent les autres à oser l'inédit verbal, à amplifier le murmure dérangeant, étrange de

« ce qui nous émeut, passé, présent, avenir,

univers au-dehors ou mondes intérieurs"
Georges Mounin
(in Avez-vous lu Char ?)
En prolongement des dossiers de septembre et octobre « réhabiliter le texte libre » et en interaction avec les autres paroles exprimées, ces témoignages successifs d'Anne-Marie Mislin nous entraînent dans les « correspondances » baudelaireniennes du langage écriture de l'âme et du coeur, celle qui jaillit de l'être, celle qui n'est parfois que mélopée, prosodie, celle aussi qui veut dire ce que l'on vit, ce qu'on est et nous permet de regarder au-delà des apparences.
Plutôt que de présenter un patchwork d'approches poétiques de différentes classes, il nous a semblé plus chaleureux et plus fécond de pousser la porte d'une classe précise, d'y faire halte à des moments repères et de partager, en silence, des paroles chargées de vie.

Janou Lèmery