« Il faut débarrasser notre verbiage pédagogique de ce mot nouveau ou nouvelle qui a fait tant de tort parce qu’il laisse croire que nous cherchons la nouveauté avant tout, alors que ce qui nous préoccupe exclusivement c’est de rendre plus rationnel, plus intéressant, plus efficace,notre travail scolaire. (…) Nous devons même dire que nous nous méfions, au contraire de la nouveauté qui est trop souvent
mercantilisée (…).Notre route,on s’apercevra à peine qu’elle est nouvelle : l’herbe y gagne bien vite les talus ; les charrettes y creusent quelque peu leurs ornières. Mais ce sera une belle route familière, utile à ceux qui l’emprunteront, et où tout le monde passera, parce qu’elle remplacera avantageusement le vieux chemin. »