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L’école Antoine-Balard à Montpellier accueille près de 200 enfants d’un quartier défavorisé de la ville.
Comme dans la plupart des établissements, les élèves se chamaillent dans la cour de récréation, et, si rien n’est fait, la seule solution qui risque de se présenter à eux reste la violence. C’est surtout pour prévenir plutôt que gérer ces situations que les enseignants et les élèves ont mis en place un dispositif de médiation.

Une classe de campagne qui accueille régulièrement des enfants du voyage, une pratique coopérative, un conseil pour gérer les conflits et puis un jour tout s’emballe, le racisme fait surface et l’instituteur réagit pour rappeler la loi : celle de la classe bien sûr, mais aussi celle de la société.

La correspondance dans les réseaux du Mouvement Freinet est une école dans la vie, c’est un espace d’écoute, de compréhension, de chaleur, d’ouverture sur les autres qui les enrichissent en ignorant les hiérarchies, les barrières et les frontières inventées par les adultes et les médias...
Trente classes, dix pays latins et méditerranéens, neuf cents élèves et cinquante professeurs, persuadés que cette mer rassemble et n’est pas un fossé, se lancent dans l’aventure de la réalisation d’un cédérom « Lettres à la mer » qui durera deux ans.

On ne peut pas évoquer le conseil sans que surgisse son rôle de régulateur dans les conflits. Même  si c’est ce rôle qui a parfois perverti le conseil  de coopérative quand il est « utilisé » seulement à l’occasion de problèmes dits « ingérables » par les adultes.Il n’en reste pas moins vrai que le conseil est un réel outil d’initiation aux responsabilités civiques, et donc à la loi.