Recherche archives : revue, février 2005

La recherche en création musicale des jeunes du lycée expérimental  de  Saint-Nazaire  prouve  par  son  originalité et la justesse avec laquelle ils en rendent compte   que   la   pratique   artistique   est   bien  essentielle au développement et à la construction de la personnalité. Le cadre proposé par le lycée et   l’accompagnement   rigoureux   de   l’équipe enseignante rendent ici possible au quotidien ce qui reste ailleurs exceptionnel.

Christelle Baron travaille en TFPI (Techniques Freinet Pédagogie Institutionnelle) et utilise l’écriture pour analyser sa pratique. Elle a bien voulu nous confier son témoignage de six mois du travail de sa classe avec Julien.

La condamnation récente d’un enseignant en appel est d’autant plus effrayante que celle-ci intervenait en dehors de tout contexte d’éducation au risque ;on était bien loin dans cette situation d’accident d’un dispositif de libre circulation ou d’autonomie des enfants que
nous avons encore la volonté de mettre en place.

L’histoire professionnelle de Georges Herinx est étroitement liée à celle de la commission musique et plus largement à la pratique de la musique et des créations sonores à l’école. Sa contribution met en évidence la difficulté du mouvement Freinet à rassembler et éditer les expressions musicales de nos classes. C’est un appel qui nous invite expressément à la coopération dans ce domaine.

La méthode d’éducation inventée par Freinet est une méthode « naturelle ». Ce qualificatif embarrasse tous ceux qui n’ont pas pris le temps d’étudier les textes nombreux dans lesquels Freinet s’explique au sujet de sa méthode.
Certains praticiens affirment ne pas comprendre cette notion de méthode naturelle, il en est même qui ont voulu faire disparaître ce vocable, préférant parler de pédagogie moderne, ou de pédagogie coopérative, biffant, par la même occasion, le nom de Freinet. La méthode Freinet commence par donner place à l’accidentel, à l’impulsion et à l’élan.

Et combien sont-ils, comme chantait Ferré, combien à gamberger sévèrement sur le devoir de résistance et de désobéissance civique ?
Le 30 novembre dernier, à 7 heures du matin, Thyde Rosell, membre élue du Comité d'Animation et coordinatrice du secteur international de l’ICEM ainsi que son compagnon Jean Marc Raynaud sont conduits en garde en vue au commissariat de Rochefort. Ils y passent 96 heures selon les procédures en cours depuis l’instauration des lois Perben avant d’être relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.