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Recherche archives : L'Éducateur, mai 1972

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D'abord, la lutte pour la vie

Dans :  la Société › 
Mai 1972

Au  Congrès,  les  membres  de  la  commission   Protection   de   la   nature   se sont  trouvés  bien  isolés  et ont  déploré que  si  peu  de  camarades  se  sentent concernés    par   cette   lutte    pour   la vie,   à   leurs   yeux   si   importante,   si première,   que   les    autres   chantiers perdent   toute   raison   d'être   si   elle n'aboutit   pas.   A   quoi   bon   fumer, greffer,   tailler   un   arbre   si   celui-ci doit  être  coupé  demain!

Vivre la pédagogie Freinet

Dans :  Mouvements › mouvement Freinet › 
Mai 1972

Créativité et mathématique

Dans :  Principes pédagogiques › expression-création › 
Mai 1972

- Ce qui nous ennuie, dans la libre recherche mathématique, dit Sylvie, élève de 5e, c'est qu'on n'a pas d'idée au départ, qu'on manque d'imagination dans ce domaine.
D'autres élèves acquiescent.
- Le maître: Je m'interroge. Vais-je attendre? Un mois? plusieurs? Ai-je le droit d'attendre et de les laisser perdre leurs heures? plusieurs heures bien sûr! On en a quatre par semaine ! On aura un peu plus de trente semaines de vie commune.

A la découverte de la musique en tant que langage

Mai 1972

Je n'ai jamais "appris la musique" ni joué d'un instrument et pourtant j'aime écouter des disques, assister à un concert. Il m'a fallu attendre plus de 40 ans pour faire mes premiers vrais tâtonnements au sein d'un petit groupe d'adultes à la recherche des instruments simples de création musicale.
 

Une grosse blague

Mai 1972

Claude, le nouveau moniteur, est entré dans sa chambre. Il s'habitue au cadre: l'armoire, le lit, la table de travail, la table de nuit sur laquelle trône la lampe de chevet, le paysage par la fenêtre.
Dans la chambre voisine, nous nous apprêtons à rire - nous les « anciens» qui savons le secret de cette chambre.
A tour de rôle, nous regardons par le trou ménagé à cet effet dans cette mauvaise cloison de planches.
 

Spontanéisme anarchique ou éducation coopérative

Dans :  Principes pédagogiques › 
Mai 1972

Curieux paradoxe. C'est à l'heure où certains maîtres découvrent les vertus du travail d'équipe (considéré de tous temps à l'O.C.C.E. comme un fondement de la doctrine coopérative), que, poussant cette notion jusqu'à ses limites les plus absurdes, ils en arrivent, sous la dénomination de travail en groupes autonomes, à des conceptions diamétralement opposées à celles que les avocats du travail par groupes ont toujours soutenues contre l'individualisme de l'enseignement traditionnel.

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A propos de la formation permanente

Dans :  Formation et recherche › 
Mai 1972

Quels objectifs sont visés par la politique de formation permanente à laquelle les éducateurs sont invités à collaborer par le gouvernement, par le patronat et par les syndicats? Les syndicats insistent sur la nécessité d'harmoniser une formation générale aidant les travailleurs à se libérer ou à s'adapter, et une formation professionnelle leur donnant des possibilités de promotion. Le patronat insiste sur la formation professionnelle au sens strict, et sur les "besoins économiques" qu'il définit à sa manière; cependant l'aile "libérale" du patronat prend le risque de souhaiter elle aussi une formation générale qui donnerait aux travailleurs une plus grande possibilité aux changements rapides du monde économique et technique d'aujourd 'hui, et un plus grand esprit d"'entreprise", un plus grand "dynamisme" permettant à l'économie nationale de mieux affronter la concurrence internationale. Un accord a été passé en juillet 1970 entre les grandes centrales syndicales (CGT, CFDT, FO) et le Centre National du Patronat Français (CNPF). Les députés ont sanctionné cet accord par une loi de Juin 1971 portant sur "la formation professionnelle continue dans le cadre de l'éducation permanente". Les principaux inspirateurs de cette loi, au Ministère de l'Education Nationale, sont Raymond Vatier et Bertrand Schwartz (l'Educateur, il y a quelques années a parlé de son expérience de Nancy). Les premiers textes d'application de la loi semblent marquer une régression: les conditions pour que les travailleurs bénéficient d'heures de formation pendant leur temps de travail rémunéré par l'employeur, se font plus restrictives, et le sens de la formation permanente est défini de plus en plus en fonction des "besoins" professionnels formulés par le patronat.Quels objectifs sont visés par la politique de formation permanente à laquelle les éducateurs sont invités à collaborer par le gouvernement, par le patronat et par les syndicats? Les syndicats insistent sur la nécessité d'harmoniser une formation générale aidant les travailleurs à se libérer ou à s'adapter, et une formation professionnelle leur donnant des possibilités de promotion. Le patronat insiste sur la formation professionnelle au sens strict, et sur les "besoins économiques" qu'il définit à sa manière; cependant l'aile "libérale" du patronat prend le risque de souhaiter elle aussi une formation générale qui donnerait aux travailleurs une plus grande possibilité aux changements rapides du monde économique et technique d'aujourd 'hui, et un plus grand esprit d"'entreprise", un plus grand "dynamisme" permettant à l'économie nationale de mieux affronter la concurrence internationale. Un accord a été passé en juillet 1970 entre les grandes centrales syndicales (CGT, CFDT, FO) et le Centre National du Patronat Français (CNPF). Les députés ont sanctionné cet accord par une loi de Juin 1971 portant sur "la formation professionnelle continue dans le cadre de l'éducation permanente". Les principaux inspirateurs de cette loi, au Ministère de l'Education Nationale, sont Raymond Vatier et Bertrand Schwartz (l'Educateur, il y a quelques années a parlé de son expérience de Nancy). Les premiers textes d'application de la loi semblent marquer une régression: les conditions pour que les travailleurs bénéficient d'heures de formation pendant leur temps de travail rémunéré par l'employeur, se font plus restrictives, et le sens de la formation permanente est défini de plus en plus en fonction des "besoins" professionnels formulés par le patronat.