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 De toutes parts fait irruption dans le langage et les discours sur l'école, le mot «évaluation», est-ce encore une nouvelle mode ? Faut-il le rejeter, ou bien l'examiner de plus près et se demander avec davantage de rigueur comment nous abordons, dans la pédagogie Freinet le problème de la prise en compte des acquisitions des enfants, et ce dans tous les domaines ?
C'est dans ce but que le secteur Evaluation de l'I.C.E.M. avait proposé d'ouvrir un grand débat, dès le début du congrès. Pour permettre à ce débat de s'engager sur des bases communes, il avait été structuré à partir d'exposés courts destinés à lancer la discussion.

 Cet article, dont la première rnouture est parue dans le bulletin Evaluation, au cours de l'année 80-81, a provoqué des réactions de la part de quelques camarades. Les paragraphes, rnis en retrait, en reflètent quelques aspects. Intercalés dans l'article de Bertrand, ils éclairent, me semble-t-il, la démarche qu'il a suivie avec ses élèves, vers l'objectif que lui, adulte, s'était fixé au départ.
Liliane CORRE

"SECTEUR ÉVALUATION
Evaluer, en pédagogie Freinet, est-ce concevable ?

Un C.E.S. 400. Des enfants qui jouent au ping-pong.

Deux garçons de 3e - Alain et Manuel - qui viennent, pendant une heure d'étude, discuter avec nous, sans le professeur - Michel RIBIS -, de leur travail: une éolienne et un capteur d'énergie solaire. Ils appartiennent à une classe mixte, mais seuls les garçons sont concernés par les cours de T.M., une heure par semaine.

Nous - Liliane et Mauricette - en visite au C.E.S. Mistral, un vendredi matin de 10 à 11 heures.

Cette intervention est complétée par une discussion avec Michel.

Tel est le cadre du reportage, de notre vue, nécessairement parcellaire.