La recherche d’une « technique de vie » nous impose une meilleure connaissance de l’enfant et de l'homme. Or cette connaissance n’est pour nous un « aliment digéré » que si elle s’appuie sur des faits. Elle peut certes venir d’autrui, et fort heureusement, mais nous désirons connaître les faits observés qui ont conduit à échafauder une théorie
« Sans aucun doute, nous sommes trop emportés par le désir d'aller plus loin et d'aller plus vite. Puisque tout est élucidé et codifié, à quoi bon les hésitations, les tâtonnements, même s'ils sont le signe de la pensée ?
La récente circulaire ministérielle du 19 octobre 1960 et les commentaires que M. Lebrette en a faits dans L'Education Nationale ne pourront laisser insensibles les pédagogues convaincus depuis longtemps des insuffisances de !a pédagogie traditionnelle.
Tous les maîtres se plaignent aujourd'hui de la difficulté qu'ils éprouvent à retenir l'attention de leurs élèves Les causes de cette maladie pédagogique moderne sont évidemment nombreuses. Mais je crois qu'il est bon, pour éclairer le sujet, de se rappeler quelles sont les modalités et les conditions de l'activité intellectuelle enfantine.
... « Oui, mais l'attention et l'effort ! « L'école moderne française » ne manque pas de solides justifications et peut se flatter de brillantes réussites, nous n'en disconvenons pas. Mais que faites-vous de la concentration de l'attention et du goût de l'effort ? N'est-ce pas là incurablement le point faible de telles méthodes ?