L’été, dès que les labours étaient finis, je partais, matin et soir, garder nos deux bœufs et l’âne.
Tant que je pouvais choisir pour eux de plantureux pacages, je n’avais aucun souci. Ni surveillance, ni barrières. Les bêtes avaient là de quoi se satisfaire et pouvaient même, de temps en temps, pour manifester leur satisfaction, amorcer une gambade qui ne les éloignait jamais d’un milieu si favorable à leurs besoins.