Avez-vous vu, dans les bureaux froids de la police ou de la gendarmerie, les militaires taper à la machine, un doigt après l’autre, et s’arrêtant encore dans l’intervalle pour chercher sur le rapport les mots à constituer ? C’est le rythme de l’armée, le rythme de la caserne, le rythme aussi, hélas ! de l’école traditionnelle, le rythme de tous les organismes pour qui le travail n’a pas de sens humain et qui s’occupent, bien ou mal, pour tuer le temps.