Recherche archives : PEMF, Cat Ouvrard

En cette période de l’année, des correspondances sont déjà lancées entre les classes ou vont bientôt l’être… mais nul besoin de se précipiter : il est bien temps de démarrer quand la classe est prête à s’engager en toute confiance dans ces échanges qui impliquent chaque enfant personnellement.

Votre classe n’a peut-être jamais entendu parler d’art postal ? Rassurez vous, beaucoup de facteurs non plus. Mais si vous voulez personnaliser vos
« courriers corres » et faire voyager l’imagination des enfants, proposez-leur donc de devenir mail-artistes.

Le 33 e congrès des SCOP qui a eu lieu en mai dernier à Nantes a réuni des représentants de coopératives de production de tous les pays européens.
Pendant trois jours, ces entrepreneurs coopératifs ont  posé  les  bases  de  l’Europe  qu’ils  veulent construire ensemble sur trois thèmes  particuliers :
– Le développement durable.
– L’implication des coopératives à l’échelle des territoires.
– Le renforcement des partenariats entre acteurs de l’économie sociale (coopératives,mutuelles,associations…).

L’équipe du Nouvel Éducateur propose, aux Journées d’études de l’ICEM à Nancy du 22 au 25 août 2004, une réflexion autour de nos écrits : « pourquoi écrire sur nos pratiques ? » suivie d’un atelier d’écriture. Nous soumettons à votre lecture une première approche générale et justement discutable de cette question.
Comment se construit le petit d’homme ?

De l’espace protégé de l’école où l’imagination n’a pas de prix, où le rêve n’est pas soumis à la loi du marché où le théâtre est « ce grand jardin où il n’y a pas de fruits défendus », nous pourrions croire ingénument que la liberté de créer est le moteur essentiel de toute proposition culturelle ou artistique.

Même dans une école Freinet, on sacrifie à la tradition quand il s’agit de faire la fête. Ainsi, tous les ans en juin, les enfants des cinq classes de l’école ouverte Ange-Guépin présentent leurs créations, à la nuit tombée, dans une vraie salle de spectacle.

Avant d’être l’auteur et la comédienne que nous connaissons, Laurence Sémonin, incarnant le rêve de sa mère et de sa grand-mère, était institutrice dans le Jura.
Ses spectacles savoureux et drôles, la poésie et la sensibilité qui s’en dégagent et la sympathie qu’elle a gardée pour le mouvement Freinet nous invitent à lui donner la parole.

« Alors,toujours là les“Freinet” ! »
C’est plus d’une fois que nous avons été ainsi joyeusement interpellés au stand ICEM monté par Gérard Rigaldo, voisin des lieux.
Avec les éditions ICEM qu’on s’arrache, le Nouvel Educateur qu’on feuillette à l’ombre des parasols du stand, les « Freinet » ont eu un vrai
succès. Beaucoup de questions de parents, de profs du second degré et de débutants.C’est la preuve que la   pédagogie   Freinet   est   une
réponse à proposer à tous ceux qui veulent travailler « autrement » et pas  seulement  à  résoudre  les problèmes de la classe, de l’école,
telle qu’elle est. Sans arrêt, nous avons pris des contacts, distribué la charte de l’École moderne, indiqué des adresses de GD, de sites
Internet. Sans relâche, nous avons été  questionnés,  écoutés,  nous avons aussi reçu les doléances des déçus   du   « traditionnel »,   les
demandes de travail en équipes.
Nous    étions    bien    loin    des préoccupations de notre hautaine hiérarchie…