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Pour la Rencontre Internationale Des Educateurs Freinet (R.I.D.E.F.) du Danemark, Lina Nielsen m'avait demandé de l'aider. Elle voulait faire connaître sa langue aux autres freinétistes. Mais elle craignait l'échec de son atelier. Fort d'une première expérience en espéranto à la R.I.D.E.F. de Landerneau (1979), je lui avais proposé d'animer un atelier de recherche de méthode naturelle de danois. Si on échouait en danois, on reporterait notre effort sur la méthode naturelle.

Elle existe encore, la classe unique. L'enthousiasme aussi existe encore. Et lorsque les deux se rencontrent, ils font très bon ménage. 

Lorsque de surcroît la classe unique en question et son unique maître vivent la coopération, tant entre eux qu'au sein de divers réseaux (circuits de correspondance pour les enfants, groupes de travail pour le maître comme ici la commission nationale I.C.E.M. Espéranto), alors il s'en passe des choses. Et la méthode naturelle bat son plein. Certes, ces conditions ne sont pas toujours réunies. Il est bon cependant de regarder d'assez près ce qu'elles permettent et qui, ailleurs, peut se manifester en partie ou avec quelques variantes, pour peu qu'à la lumière de tels témoignages notre vigilance se soit aiguisée. Mais attention, chaque mot, chaque clin d'oeil ici vaut son pesant d'expérience et de sensibilité pédagogique. Relisez cet article à dix fois plutôt qu'une.