J’ai pris une mince branche de noyer bien en sève. J’ai coupé, ajusté, mouillé de salive, tapoté entre des pierres en marmonnant ma comptine-sortilège. Et ça sifflait.
J’ai taillé un roseau en forme de flûte. Il ne donnait d’abord qu’une voix chuchotée comme un poste de radio mal réglé ; puis un son aigu est né.