Non, notre mouvement n'est pas fait uniquement de références au passé. Il est aussi, comme il a toujours été, travail quotidien, ajustement incessant
à la réalité du moment: la société d'aujourd'hui, les enfants d'aujourd'hui, l'urbanisation, les mass-média, notre idéalisme, notre volonté de travailler sur du solide, notre référence constante à l'enfant et à ses productions.
Tous facteurs plus ou moins contradictoires et entre lesquels il nous faut bien chaque jour déterminer un compromis - toujours changeant, toujours remis en question. Et pour notre équilibre personnel, pour celui des enfants, il faut bien que ce compromis soit le plus solide et le plus
conscient possible.