Recherche archives : outils, PEMF

Le  chantier  Outils  de  l’ICEM  travaille  depuis plusieurs années à la constitution d’un classeur de français pour le maître. Ce ne sera pas un ensemble de fiches préétablies,aucun outil ne peut prétendre être universel, chaque enseignant « bricole » son matériel par rapport à ses besoins et à ceux des enfants.

L’action  éducative  peut  être animée par deux démarches radicalement différentes.
La première est volontariste et considère que seules l’autorité et l’obstination   des   enseignants déterminent l’évolution de leurs élèves.
La seconde est objective et matérialiste, elle cherche à agir sur le comportement réel des jeunes par l’adaptation constante du cadre
éducatif aux objectifs recherchés.

« Il y a dans l’outil, dans son usage, dans le travail qu’il soutient, l’élément essentiel des apprentissages dont va dépendre la valeur de l’éducation »
Célestin Freinet.
Réunis à Cannes les 30/09 et 1/10/87, les membres du Comité directeur de l’ICEM, l’ex-Comité d’animation des outils et le Conseil d’administration des PEMF ont décidé la création du chantier Outils.
Cette nouvelle structure – à l’image des chantiers documentaires déjà existants – a pour but de favoriser l’éclosion de nouveaux outils dans le Mouvement et d’en assurer le suivi éditorial.
(Coopération pédagogique n° 8/9, octobre 1987 ; éditorial de l’Éducateur n° 3, novembre 1987)

LECTURE :

Dans la plaquette diffusée à l'occasion de la IIIe Semaine de la presse dans l'école (lire l'encadré ci-contre), le CLEMI (1) soulignait les trois principaux points que l'introduction de la presse à l'école permettait d'aborder :

L'éducation mathématique est souvent d'autant plus efficace qu'elle s'appuie sur une construction vécue (ce qui ne limite en rien le dépassement des situations dites concrètes !). C'est particulièrement vrai dans le domaine des mesures, qui s'est en effet élaboré dans l'histoire par tâtonnements successifs, afin d'accéder à une perfection relative.
Les enseignants organisent, pour cela, des activités dans la classe permettant aux enfants d'utiliser des instruments de mesure, de se familiariser avec leur manipulation, de tâtonner, d'avoir une idée et des questions sur les notions de mesure, et surtout de comprendre à quoi cela sert. (Voir encadré page suivante)
Mais ils savent aussi que cela ne va pas sans difficulté...

La discussion sur les fichiers autocorrectifs remonte à celle sur l'enseignement programmé et la pédagogie expérimentale des années 1920-1930. Elle s'est développée autour des notions telles que « la pédagofiche », « la studiométrie », « le fichier scolaire coopératif »... Le Mouvement Freinet avec les « Imprimeurs à l'école » a participé activement à ce débat et plusieurs militants du mouvement dont Célestin Freinet, se sont attachés à produire des fiches de calcul. La discussion dans le mouvement Freinet est attisée par les positions et les travaux de Carl Washburne qui était en train de se faire connaître en Europe à travers les différents congrès pédagogiques internationaux et la publication de quelques articles résumant ses travaux. C. Washburne, inspecteur et administrateur des Ecoles Publiques de Winnetka (USA), fut le premier, à notre connaissance, à expérimenter l'auto-instruction par exercices individuels programmés, et à publier un programme autocorrectif complet en calcul. Son approche est d'ailleurs appelée aussi « la méthode Winnetka ».

CHRONIQUE DE L'ECOLE ORDINAIRE

Photimot est une première banque de données permettant de mettre en place une méthodologie de recherche : soit documentaire, soit de production d’écrits. Il est alors une référence pour s’approprier l’écrit au même titre que les lettres des correspondants, les textes collectifs,  les albums personnels et les répertoires.
C’est un outil d’aide à l’apprentissage.