Recherche archives : organisation de la classe, Le Nouvel Éducateur, PEMF, 1999

Cette année, je pensais bien à cet échange de savoirs qui me tentait, mais il faut laisser le temps au temps, surtout que ces enfants découvraient la classe coopérative. Lors de la réunion, un enfant a proposé d’apprendre à ceux qui le désiraient les noeuds marins...
Et voilà, l’échange des savoirs était commencé !

Quand deux classes correspondantes vivent dans des milieux trop proches, les différences de mode de vie ne suscitent pas la curiosité.

Passés les premiers temps de la découverte, l’intérêt de l’échanges’amenuise. Pour dynamiser la correspondance, Jean-Marie Fouquer et

Alain Lemasle* ont proposé un projet fédérateur : la préparation d’unséjour coopératif autogéré en classe de mer.

Quels cahiers choisir ? Où placer les traces écrites des travaux de chaque enfant ?... Derrière la banalité apparente de ces interrogations se posent les questions de la cohérence dans le travail mené individuellement, coopérativement ou collectivement, de la cohérence des découpages disciplinaires et du degré de « lisibilité » des savoirs acquis, aussi bien pour l’enfant que pour les parents et l’enseignant.

Jean-Pierre Radix nous présente l’intérêt et les limites de l’utilisation du plan de travail. Mais, se plaît-il à rappeler, « l’individualisation du travail est une pratique qui doit être resituée dans le cadre d’une organisation globale, je la mets en oeuvre au même niveau que l’expression libre, la communication, le travail en groupe, les projets collectifs ou les leçons magistrales ».
C’est le couple coopération-individualisation qui est moteur de la vie de la classe !