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 Ce dossier est essentiellement destiné à ceux de nos camarades qui, après un stage, essaient de démarrer en pédagogie Freinet au second degré .
On y trouvera :
- des renseignements d'ordre pratique,
- des fiches sur les techniques et les outils utilisés dans nos classes,
- quelques témoignages sur la manière dont on démarré de jeunes camarades.
Peut-être ces témoignages paraîtront-ils parfois peu optimistes sur les conditions dans lesquelles nous travaillons. Ce que nous souhaitons, c'est simplement faire prendre conscience que les hésitations, les déconvenues que vous éprouvez parfois, d'autres les ont aussi éprouvées. Nous n'avons pas voulu nous limiter à citer des réussites éclatantes dont on oublie trop souvent qu'elles sont le fruit de bien des tâtonnements.
En apportant ces conseils pratiques qui sont des témoignages et non des recettes, nous espérons avoir apporté à nos camarades qui démarrent les moyens d'aborder avec plus de lucidité, donc plus de confiance, la difficile mutation d'une attitude éducative.

 Voilà, à peu près quatre ou cinq années que, dans la région Ouest, nous nous livrons à des expériences de création adulte.

Pourquoi? Parce que cela fait partie des moments heureux du stage. Parce que nous avons compris qu' un maître plus libre libère plus. Parce que nous pensons que si le maître n'a pas goûté aux langages, il ne peut les offrir aux enfants. Il risque de ne pouvoir communiquer que son absence ou son refus.

Depuis quelques temps l’invitation, voire l’injonction à analyser sa pratique professionnelle apparaît dans les écrits, les discours, les formations.
Trois questions, a minima,peuvent se poser :
Qu’est-ce qu’analyser sa pratique professionnelle ?
Quel intérêt à s’inscrire dans une telle démarche ?
Comment s’y prendre ?
Praticien-explorateur de l’APP et formateur d’animateur de groupes d’APP depuis plus de dix ans, Patrick Robo tente d’apporter ici quelques éclairages à travers des éléments de réponses.



 Table ronde sur
FORMATION SCIENTIFIQUE
organisée le jeudi 3 Avril 1969
au C. R. D. P. de Grenoble
dans le cadre du XXV· Congrès
de l'Ecole Moderne

NOTRE BUT

Ce dossier s'adresse aux instituteurs et institutrices désireux de démarrer en pédagogie Freinet, dans les classes d'enfants inadaptés, et en parti­culier aux stagiaires des Centres de formation.

Il n' est pas une vue de l'esprit, un mythe pédagogique, il ne vise pas à la propagande. Il présente les différents aspects d'une pédagogie que de nombreux maîtres pratiquent depuis des années dans les classes de perfectionnement.

Nous n'entrons pas dans les considérations générales, psycho-pédagogiques qui justifient notre pédagogie : vous les trouverez dans les ouvrages de pédagogues connus tels que Cousinet, Decroly, Dewey, Ferrière, Freinet, Makarenko, etc...

Nous sommes avant tout des praticiens qui, au sein de l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne  (ICEM) créé par C. Freinet, avons mis coopérativement au point des techniques, des outils qui nous aident à résoudre les problèmes d'éducation et d'instruction posés par les enfants de classes de perfectionnement.

A ceux qui choisiront de s'engager avec nous, voici quelques indications destinées à permettre la pratique progressive de la pédagogie Freinet dans leur classe. 

Émilie, jeune enseignante venue du Nord au congrès de Valbonne, nous invite à partager ses émotions et son angoisse de la rentrée.



La place du maître
En pédagogie Freinet, le maître et l’élève, dans un même processus, construisent au sein de la classe une culture commune, le maître renonce à l’«omnipotence ». Il choisit d’échanger et de libérer la parole dans le groupe d’enfants.

Un métier de l’humain
Une affaire de personne et
de relation avec ses enjeux, ses
exigences, ses peurs, ses pouvoirs

Ce texte est extrait d’une conférence de Mireille Cifali lors du Salon National des Apprentissages individualisés et personnalisés de Nantes 1993.
Mireille Cifali analyse les situations qui mènent à la solitude pédagogique et propose des pistes pour sortir de la position de l’enseignant abandonné à ses propres sentiments négatifs.



Mars 2001.Voilà plusieurs semaines que je suis à Tivaouane, au Sénégal. J’y participe aux activités de l’AUPEJ (Actions utiles pour l’enfance
et la jeunesse), structure d’alternative sociale et éducative portée à bout de bras par les habitants des quartiers pauvres d’une ville pauvre,
dans un pays pauvre, dans le cadre du partenariat    associatif    avec    l’école    libertaire Bonaventure,à Oléron.Maternelle, lycée, classes
d’alphabétisation pour les femmes, caisses mutuelles de femmes… un dynamisme époustouflant, une volonté contagieuse.

  Un stage de formation continue : du temps pour faire le point, échanger avec des camarades: c'est chouette! Mais il faut pouvoir être ensemble, pouvoir organiser son temps comme on le souhaite: cela n'est pas évident.
Nous avons préparé et vécu un stage R6 "autogéré» et j'ai essayé de faire, pour ceux qui veulent se lancer dans cette aventure, un
historique de nos démarches et quelques remarques sur les problèmes matériels et pédagogiques.