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Recherche archives : éditorial, Pour les enseignants, L'Éducateur, CEL

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A bas les devoirs à la maison ! A bas les notes et les classements

Dans :  Techniques pédagogiques › 
Février 1960

Pour une organisation moderne de la sélection et du travail

***

On se moque volontiers des dures pratiques d'initiation, qui, dans certains pays non encore «civilisés » sont appliquées aux enfants à l'aube de la puberté et qui doivent faire d’eux des hommes.

Ne tirez pas sur le lampiste-éducateur !

Janvier 1960

Vous qui n'êtes pas toujours satisfaits des services de l’Enseignement, et qui avez donc raison de manifester vos soucis et vos craintes, ne tirez pas trop sur le lampiste-éducateur.

Si nous cherchions ensemble les responsabilités.

L'éducation est à l'ordre du jour

Novembre 2013

La grande presse nous annonce que le Concours Lépine serait plus spécialement accaparé cotte année par le problème crucial des ouvre-boîtes.
Un milliard et demi de boîtes de conserves sont, paraît-il, consommées chaque année en France. Plusieurs milliers d’inventeurs sont, en conséquence à la recherche d’un système simple et pratique, à la portée de tout le monde, et dans la vie de tous les jours
Et c’est fort bien.

L’école moderne a la croisée des chemins

Dans :  Mouvements › Mouvements › mouvement Freinet › Mouvements › mouvement Freinet › 
Mars 1961

Actualités de l’Ecole Moderne

 

L’école moderne a la

Les problèmes nouveaux de la pédagogie de masse

Dans :  Formation et recherche › formation › 
Mars 1968

Parmi les problèmes que mus impose la réforme scolaire, il en est un qui nous paraît plus particulier, c’est celui du « recyclage » des éducateurs.

L'Ecole moderne est plus que jamais militante

Février 1968

 

Nous sommes une avant-garde, ce qui veut dire que nous marchons bien souvent à contre-courant et que nous avons besoin, si nous ne voulons pas sombrer, d'agir tout « la fois avec hardiesse et prudence contre ceux qui défendent les positions acquises.

L’administration s'accommode plus ou moins de notre esprit militant. Cela dépend de la personnalité des administrateurs eux-mêmes, et nous devons dire avec réconfort que nous rencontrons souvent auprès d'eux un appui intelligent et précieux, même si cet appui reste strictement personnel, sans résonance administrative.

Toute action militante, qu'elle soit pédagogique, syndicale, coopérative ou pédagogique, se nourrit obligatoirement d’idéal et de sacrifices. Elle ne rapporte que rarement aux militants eux-mêmes auxquels on vole volontiers les réussites. Et on leur reproche, du même coup, ce qu'on appelle souvent le manque de sens pratique, cette aptitude si courante des individus à monnayer leurs activités et à faire breveter leurs inventions.

Alors, il est bien exact que nous avons vécu d'idéal et de sacrifices et que nous ne voyons pas, dans l'organisation sociale et politique actuelle, la possibilité pour l'avenir de trouver un autre mode d’innervation et de financement de notre activité. Nous faisons certes le maximum d’efforts pour une rentabilité maximum de notre ICEM et de notre CEL. C'est parce que nous avons pu créer et faire vivre ces puissants organismes que nous avons réalisé une œuvre qui marque déjà et marquera notre pédagogie mieux que les plus éloquents discours. Les millions engloutis par nos 35 ans de recherches, c'est cela notre capital social. C'est malheureusement un capital peu rentable commercialement parlant et encore moins négociable.

C'est ce que nous répondons à ceux qui, du dehors, s’étonnent qu’une administration coopérative fasse ainsi appel sans cesse à la bonne volonté et aux sacrifices de ses adhérents. Si demain il y a bénéfices coopératifs, c'est que se sera éteinte la fièvre de recherche dont nous vivons.

Si nous pouvons nous survivre, c'est que nous trouvons dans le milieu enseignant une proportion insoupçonnée de camarades idéalistes qui sont toujours prêts à sacrifier leur bien-être ou leur argent, à l'intérêt de leur travail au sein de notre mouvement. C'est ce qui nous vaut :

— d'avoir un nombre respectable d'abonnés à des publications qui ne sont pas des revues ordinaires, mais des organes de travail;

— de trouver à volonté, parmi tant de dévouement, des responsables et des travailleurs pour nos commissions et notre entreprise BT ;

— de compter un millier de participants à nos Congrès annuels ;

— d'avoir des souscriptions pour toutes nos nouveautés ;

— et de pouvoir compter sur des centaines de camarades qui font à notre mouvement une entière confiance au point de nous confier leurs reliquats de traitements.

Notre mouvement est puissant de cette conjonction exceptionnelle de bonnes volontés. Et c’est sur elles encore que nous comptons exclusivement pour l'avenir.

...Et c'est pourquoi, malgré les attaques et les critiques, les calomnies parfois, malgré le comportement à notre égard d'une administration qui reconnaît assez souvent la valeur et la portée de notre œuvre mais ne nous apporte jamais aucune aide technique, malgré les difficultés que rencontre, pour se survivre, une Ecole Freinet dont l’administration ne veut pas reconnaître le caractère expérimental, avec l'appui moral inégalé de la masse de nos adhérents, nous restons plus que jamais confiants et enthousiastes.

L’Ecole Moderne est désormais te ferment théorique et technique des progrès pédagogiques de notre époque tragique et déconcertante.

Au travail!

C. FREINET

Educateur n° 4 du 15 novembre 1961