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Recherche archives : Janou Lèmery

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L'oral dans une démarche globale de communication et de coopération I

Dans :  Français › Principes pédagogiques › Principes pédagogiques › 
Mars 1996

SOMMAIRE

 
I. L'oral est important : pourquoi ? (dossier 1)
            1. un enjeu social.
            2. un miroir d'identification du sujet parlant.
            3. un outil de communication apparemment privilégié mais dont l'apprentissage est négligé.
            4. un objet d'étude, d'attention(s) et de perfectionnement pour le pédagogue.
II. Une autre dialectique de l'oral et de l'écrit.
            1. clarification des spécificités de l'oral et de l'écrit.
            2. interactions avec d'autres langages parallèles.
III. Des techniques facilitant l'échange oral et la communication.
            1. une parole quotidienne intime et spontanée.
            L'ENTRETIEN
                        - un sas entre le milieu et l'école.
                        - une ouverture à toutes les formes de culture.
                        - un échange à coeur ouvert. (2 témoignages).
                        - une source de questionnements et de recherches. (2 témoignages).
            LE DEBAT INFORMEL         au second degré
            LES RESEAUX DE PAROLE DANS LE TRAVAIL DE GROUPE
            2. une parole d'organisation, de planification, de gestion, d'évaluation. (dossier 2)
                        - LE RESPONSABLE DE JOUR.
                        - LE CONSEIL OU LA REUNION COOPERATIVE.
                        - LE BILAN.
            3. une parole d'expression, de création.      
                        - LA CREATION POETIQUE ET LE CHOEUR PARLE.
                        - LA RADIO.
                        - LA CREATION DRAMATIQUE.
            4. une parole pour argumenter, faire savoir, convaincre.
                        - LE DEBAT.
                        - LA CONFERENCE, L'EXPOSE.

Au premier plan, l'étude du milieu local

Décembre 1998

Pour une éducation écologique et fonctionnelle

 

L'école est pressée, trop pressée

Dans :  Techniques pédagogiques › 
Septembre 1998

«  Comment  voulez-vous  que  vos leçons puissent, elles, profiter instantanément à vos enfants ? Il faut bien que les éléments que vous leur apportez soient patiemment appréhendés, dissous, lentement filtrés, incorporés à la sève, et qu’enfin celle-ci monte, enrichie. A ce moment-là, d’ailleurs, vous ne distinguerez même plus dans la croissance la part spéciale de votre intervention. Mais l’essentiel n’est-il
pas que la croissance réponde à vos désirs quels qu’en soient les auteurs anonymes ?
L’école est pressée, trop pressée...
...Vos élèves n’ont point digéré vos aliments, la sève ne s’en est point enrichie.Vous n’avez fait que du travail en surface, non seulement inutile, mais dangereux puisque la nature aura à briser cette croûte rapportée qui gênera et déviera son épanouissement, et qu’elle en sera réduite, finalement, à chercher, malgré vous, les lignes normales et salutaires de sa croissance...
...Nous nous rendons bien compte que nous sommes injustement impatients avec les enfants et que nous négligeons les besognes vraiment vitales et profondes... » C. Freinet

Ouvrir des pistes

Dans :  Principes pédagogiques › Mouvements › mouvement Freinet › 
Septembre 1995

On a beaucoup légiféré depuis deux ou trois décennies de manière scienti­fique et souvent à priori sur les pratiques pédagogiques. Pour faire face au désarroi de très nombreux en­seignants, enserrés dans des réformes successives parcel­laires induisant des "comment" normatifs mais jamais des "pourquoi", on a prescrit des so­lutions miracles, une ins­trumentation sophistiquée ou gadget, dénaturant souvent ainsi les apports des re­cherches en didactique, en psycholo­gie sociale, en psychologie cogni­tive.

Ces apports féconds sont malheureuse­ment trop souvent com­partimentés, donc réducteurs dans leur application isolée et systématique, enfermés dans leur territoire respectif, décontex­tualisés d'un quotidien infiniment complexe, mou­vant, habité d'incertitudes, de risques, de ques­tionnements tous azimuts, d'obstacles nécessitant donc qu'on appréhende dans sa complexité, avec des regards différents, complémen­taires, regards à réconcilier pour trouver du sens aux in­terpellations qu'il nous en­voie.

Une réadaptation de l'école pour un vrai but éducatif

Juin 1998

Partir de la base, partir de la vie pour réadapter l’école à la complexité sociale d’aujourd’hui, en évitant une nouvelle scolastique, les violences et les rejets... nécessite – nous le sentons bien – une nouvelle pédagogie.
Au-delà des techniques de démarrage choisies, si l’on veut opter pour la pédagogie Freinet et chercher à la mieux comprendre, la lecture de «l’Éducation du travail », des « Dits de Mathieu », des « Invariants pédagogiques » nous paraît incontournable.
On peut se familiariser ainsi avec la philosophie, l’essence même de cette éducation.

Réduire le hiatus entre l'école et la vie

Dans :  Formation et recherche › 
Avril 1998

Au travers de nombreux articles de presse ou d’émissions télévisées apparaît actuellement un même thème : A quoi sert l’école ? De plus en plus de gens posent ce problème du hiatus entre l’école et la vie. Mais cette remise en cause n’est perçue que dans un sens unique : celui du réinvestissement ou du transfert de savoirs, de connaissances dans les activités professionnelles surtout.
Nous pensons qu’il s’agit là, justement, des méfaits de la scolastique et nous défendons ci-dessous, avec Célestin Freinet, la nécessité pour l’école de prendre en compte, aussi en sens inverse, l’enfant dans son milieu afin qu’il construise mieux ses savoirs et pour réduire les effets de cette scolastique.
Cette nécessité est encore plus aiguë dans les écoles urbaines, celles des banlieues et des ZEP.
Les méthodes naturelles d’apprentissage, nous le savons bien, peuvent atténuer fortement ce hiatus et par conséquent l’exclusion.

Vivre et apprendre ensemble : ou l'entraide du cours moyen à la maternelle

Dans :  Principes pédagogiques › coopération › 
Juin 1997

"C'est par le dialogue, par l'échange, par le doute, par le conflit, par l'argumentation - suscités grâce aux exemples - que les perceptions intuitives des uns et des autres peuvent commencer à s'accorder et à évoluer vers une compréhension commune." (1)

On pourrait reprendre au compte des enseignants de Chauriat (63), cette réflexion de Britt - Mari Barth, tant leur souci est grand de tout mettre en oeuvre, dans l'organisation coopérative de l'école, pour que les niveaux d'âge, de compétence, les ressources complémentaires des uns et des autres, enfants, adultes, enseignants et partenaires sociaux soient mis au service de l'épanouissement et de la construction de chacun.