Recherche générale : août 2010

De l’éducation formelle, non formelle et informelle à l’éducation populaire, Jean-Pierre Perrier fait le point sur l’expérience sénégalaise en matière d’éducation et d’innovation.

La FIMEM (Fédération internationale des mouvements de l’École moderne) organise tous les deux ans, depuis 1980, une rencontre internationale appelée RIDEF, lieu d’échanges pédagogiques et de découvertes.
La préparation de la RIDEF 2006 au Sénégal motive  les groupes de travail en relation avec l’Afrique :« Initiative et Formation » illustre cette dynamique.

L’ASEM,   Association   Sénégalaise   de   l’École Moderne, est  née  au  village  de  Diawar. Une nouvelle page de cette histoire s’affiche dans le même département, à Dagana, où une école qui se veut moderne par son architecture et son fonctionnement va ouvrir ses portes. L’expérience n’en est qu’à ses débuts.

Au Burkina Faso, encore plus qu’en France, le fonctionnement de l’école et l’accueil des enfants sont directement liés aux relations enseignants-parents.
Les problèmes importants du village, l’eau, la nourriture sont aussi liés à l’école, centre de vie.

« On parle volontiers d’Éducation Pour Tous, mais on ne fait presque rien pour que l’école soit pour tous. »
Moussa Mbaye, coordinateur du Collectif national de l’Éducation populaire au Sénégal,affirme lui que c’est toujours en valorisant les initiatives que l’on peut tirer profit des situations et évènements sociaux comme situation d’apprentissage. Un discours qui, au Sénégal et ailleurs, bouscule bien des préjugés.

Comment envisager l’éducation sinon comme objet d’étude à revisiter sans cesse, pour considérer la complexité du monde, ses réalités et ses fantasmes ?