Recherche générale : août 2010

Dans le vaste champ de la pédagogie Freinet, Jean Le Gal s’est consacré plus particulièrement à la défense des droits et des libertés de l’enfant, à l’autogestion et à l’exercice d’une citoyenneté participative à l’école.Ses travaux sont aujourd’hui à la base des pratiques du conseil coopératif.

Dans la Pédagogie Freinet, la dimension coopérative est un des principes fondamentaux. Cette volonté d’agir pour une mise en place de la démocratie en classe ne saurait être remise en cause, mais elle n’empêche pas de faire preuve d’une certaine prudence. Comment déjouer les pièges qui président souvent à la mise en application  de théories ? Avoir une intention est une chose,mais parfois le résultat ne répond pas aux prévisions et souhaits de l’adulte. Ici nous allons évoquer quelques pièges et quelques garde-fous correspondants.

Luc BRULIARD  est professeur des écoles spécialisé, en charge d’une CLIS  depuis  dix  ans.  Il  est  par ailleurs chargé de cours à l’université,  docteur  en  sciences  de l’éducation et co-auteur de l’ouvrage Le mouvement Freinet : des origines aux années quatre-vingt, chez L’Harmattan.
Son  dernier  ouvrage,  Handicap mental et intégration scolaire, est paru   en   janvier   2004   chez L’Harmattan

Corinne LHÉRITIER  propose des moments  de  classe  en  TFPI (Technique Freinet en Pédagogie Institutionnelle) où les élèves, individuellement  ou  à  plusieurs, rencontrent  des  situations  de lecture et/ou d’écriture. C’est le suivi volontairement très détaillé
d’une journée qui rend compte de l’importance  en  temps  de  ces moments dans la classe.
En réalité, plusieurs journées apparaissent et sont présentées en parallèle  quand  il  s’agit  d’un  seul créneau horaire.

Par ce texte, Jean Le Gal lance un appel à tous pour  que les témoignages et les interrogations de chacun permettentd’engager une réflexion approfondie pouvant servir de point d’appui à un changement des pratiques.
Ce chantier de recherche coopérative, Jean Le Gal le soutient depuis longtemps et a déjà publié de nombreux articles et ouvrages sur la citoyenneté participative et les droits de l’enfant à l’école. Cela ne l’empêche pas de nous rappeler qu’il faut toujours travailler à construire
nos outils car « dans le domaine de la discipline, nous n’arrêtons pas de nous poser des questions depuis que les pionniers de l’éducation nouvelle et socialiste, ont voulu au début du XXe siècle, promouvoir une discipline autre qu’autoritaire et répressive. »

Hervé Moëlo est membre de l’AFL depuis une dizaine d’années et organise à Nantes les classes lecture. En tant que responsable du Centre de Ressources Ville, il participe activement à la réflexion et aux actions menées avec différents partenaires sur la lecture et l’écriture à Nantes.
C’est particulièrement la question du lien (et surtout de l’absence de lien) entre les pratiques éducatives et la sociologie critique (médias, culture, arts, littérature...) qui  guide ses travaux.

En 2004, avait eu lieu à Nantes une rencontre inédite entre des témoins de la Seconde guerre mondiale et des élèves d’un lycée professionnel.
Par la suite, leur enseignant avait lancé sur internet l’idée de célébrer le 60 ème anniversaire du programme  social  de  la  Résistance,  afin  de construire, dans le même esprit, un pont « politique » entre les générations. Cette idée avait été retenue par ATTAC. Il en est sorti ce texte admirable et exigeant, encore trop peu connu, qui dépasse le seul cadre militant, et qui interpelle aujourd’hui toutes les consciences. A diffuser largement autour de vous.